jeudi 30 juin 2016

La villa de Pregny-Chambésy achetée à 30 millions d’euros/”C’est une bonne affaire pour l’Algérie” !

La villa de Pregny-Chambésy achetée à 30 millions d'euros/

La villa achetée près de 30 millions d'euros dans une banlieue très chic de Genève, en Suisse, est une "bonne affaire pour l'Algérie", assure un responsable du ministère des Affaires Etrangères algérien qui a pris attache avec Algérie-Focus pour réagir à notre chronique concernant "cette lubie insensée" de notre Etat qui s'est offert ce bien immobilier luxueux sans aucune logique économique apparente. 

"Croyez-moi,  c'est une bonne affaire pour l'Algérie ! Nous avons fait nos calculs : à Genève, les prix des loyers sont très élevés. Louer pendant des années une résidence aurait coûté beaucoup plus cher pour le Trésor public. Nous avons donc décidé en 2009 d'acquérir cette villa qui représente aujourd'hui un très bon investissement puisqu'elle vaut, désormais, le double de son prix initial", explique notre interlocuteur sur un ton franc.

Ce même responsable au niveau des Affaires Etrangères a fait savoir également que cette résidence n'a jamais accueilli Abdelaziz Bouteflika pendant sa convalescence. "Cette villa est la résidence officielle de la Mission Permanente de l'Algérie auprès des Nations Unies à Genève. Et nous avons une deuxième résidence à Berne, la capitale fédérale suisse, où loge notre ambassadeur", indique notre source qui persiste à affirmer que les deniers de l'Etat n'ont pas été gaspillés lors de l'acquisition de cette villa sans expliquer pour autant le retour sur investissement obtenu par les autorités algériennes à la suite de cette acquisition.

De son côté, la Présidence de la République, a réagi également à cette information concernant les vacances d'Abdelaziz Bouteflika dans cette belle résidence en Suisse.  "La Présidence de la République tient à préciser que ladite villa est un patrimoine de l'Etat et, plus exactement, une résidence officielle de la Mission Permanente de l'Algérie auprès des Nations Unies à Genève. En outre, la Présidence de la République ajoute que le Président Abdelaziz Bouteflika n'a jamais utilisé cette résidence ni à titre officiel ni à titre privé", précise le communiqué du Palais d'El-Mouradia rendu public jeudi après-midi.

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Source : Algérie Focus
Date : June 30, 2016 at 05:36PM

Vidéo. Affaire Nass Stah/ Un rassemblement de soutien aux détenus prévu pour vendredi  

Vidéo. Affaire Nass Stah/ Un rassemblement de soutien aux détenus prévu pour vendredi  

Un rassemblement pacifique de solidarité en soutien aux détenus Mehdi Benaïssa, directeur de KBC, Ryad Hartouf, producteur de l'émission Nass Stah, et Nedjaï Noura, directrice au ministère de la Culture chargée de délivrer les autorisations de tournage, est prévu demain à partir de 22h devant le théâtre Mustapha Bachtarzi d'Alger.

C'est un appel ouvert à tous que l'équipe de Nass Stah, dont la diffusion du programme à été arrêtée arbitrairement, jeudi dernier, lance à tous les Algériens pour un rassemblement pacifique en signe de soutien aux détenus écroués pour délit d'opinion.

«Ne pas les soutenir, c'est les condamner», estiment les auteurs de cette vidéo qui appellent les Algériens et les fans de Nass Stah à se mobiliser massivement pour soutenir les victimes qui croupissent dans les geôles du régime depuis déjà une semaine.

M.M.

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Source : Algérie Focus
Date : June 30, 2016 at 03:33PM

Vidéo. Les travailleurs revendiquent leur titularisation/ Grève à la cimenterie de Beni Saf 

Vidéo. Les travailleurs revendiquent leur titularisation/ Grève à la cimenterie de Beni Saf 

Les travailleurs de la Société des ciments de Beni Saf ont initié un mouvement de protestation contre la direction du complexe. En grève depuis trois jours, ils revendiquent leur titularisation.

Quelques 195 travailleurs de la cimenterie de Beni Saf ont initié, le 28 juin, un mouvement de grève pour dénoncer une politique méprisante de la part de la direction qui n'a pas tenu sa promesse d'intégration et de titulariser l'ensemble des travailleurs.

Soumis au régime des travailleurs contractuels, les employés de cette cimenterie, dont la majorité jouit d'une expérience dépassant les dix ans, soulignent le fait que cette cimenterie est paralysée depuis maintenant trois jours avec des pertes considérables. «La direction n'a pas bougé le petit doigt», affirme un protestataire, ajoutant que les responsables les dénigraient et les soumettaient à un régime injuste. « Cela fait plus de 16 ans que je travaille ici», s'indigne un autre travailleur qui affirme que la seule revendication de tous les travailleurs est la titularisation.

Massi M.

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Source : Algérie Focus
Date : June 30, 2016 at 03:21PM

Racisme/ Un journaliste d’Ennahar licencié pour des propos anti-kabyles

Racisme/ Un journaliste d'Ennahar licencié pour des propos anti-kabyles

Le groupe Ennahar a  licencié, ce jeudi, son correspondant à Bordj Bou Arreridj, Houssem Eddine Benathmane, auteur  d'un commentaire raciste et réducteur envers les Kabyles posté sur sa page Facebook.

Les propos de ce pseudo journaliste ont été d'une rare indécence, pour lui, « les Kabyles sont de sang européen et, d'après lui, ils n'ont pas le droit de vivre en Afrique du Nord. Pire encore, ils doivent être traités comme des sous-animaux ».

Vu la dangerosité et le cynisme de ce discours pleinement assumé, le groupe Ennahar se trouvé dans l'obligation de sévir contre son correspondant qui a saisi l'occasion de la commémoration du 18ème anniversaire de l'assassinat de Matoub Lounes pour s'imposer dans un débat sur Facebook ou il a tenu à souligner que le militant de la première heure qu'a été l'illustre Matoub Lounes ne peut être considéré comme le martyre d'une cause.

En plus de ses propos provocateurs et discriminatoires, l'ex-correspondant d'Ennahar TV a brillé par son inculture et sa méconnaissance des faits historiques « je rejette un dialecte incompris dans un groupe composé de dix personnes (…) je suis raciste et je méprise leur prophète qui est un chanteur et un ivrogne (…) montrez moi un seul texte produit dans votre dialecte, je vous mets au défi de me réciter un seul poème» a-t-il écrit.

Le patron de la chaîne privée, « Ennahar TV M. Anis Rahmani  n'a pas manqué de souligné que les propos de ce correspondant n'engageaient que sa personne. Pour lui, la chaîne de télévision dont il est le directeur est « la chaîne de tous les Algériens, sans aucune exception ».

En tous cas, l'acte odieux de Houssem Eddine Benathmane reflète une tendance à laquelle adhère quelques sympathisants de cette idéologie, preuve en est : plusieurs pages de soutien ont été créées sur Facebook pour soutenir ce pseudo journaliste.

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Source : Algérie Focus
Date : June 30, 2016 at 03:05PM

Rendez-nous notre argent Par Abdou Semmar

Rendez-nous notre argent Par Abdou Semmar

A l'heure où la rigueur s'impose au budget de l'Etat, celui-ci cherche par tous les moyens à récupérer de l'argent frais pour renflouer ses caisses. L'intention est louable. L'idée est même nécessaire pour permettre à notre pays de ne pas sombrer dans la faillite et d'éviter un scénario à la vénézuélienne. 

Ceci dit, si l'on veut que cette rigueur soit féconde, nos hauts responsables doivent faire preuve de sérieux, mais aussi et surtout, de sincérité. Pour récupérer de l'argent, il ne suffit pas de se contenter d'un emprunt obligataire où l'Etat vend des obligations dans l'espoir de récupérer des fonds. L'argent frais, utile, il faut aller le chercher dans ces biens immobiliers luxueux que l'Etat, celui-là même qui est menacé de faillite, s'est offert au cours de ces dernières années dans les villes occidentales les plus prestigieuses. L'argent issu de la vente de ces biens peut aider à combler les déficits de nos administrations. A ce titre, à Genève, l'Etat a acquis en 2009, pour plus de 27 millions d'euros, une somptueuse villa qui a uniquement servi… aux vacances d'Abdelaziz Bouteflika. 

Il s'agit d'une  "maison de maître" située à Pregny-Chambésy, une commune bourgeoise du canton de Genève. Cette villa, plutôt ce véritable château, a coûté au Trésor Public, la bagatelle de 30 millions de francs, soit plus de 27 millions d'euros. Qu'a rapporté cette acquisition onéreuse comme valeur ajoutée à l'Etat ? Rien. Que dalle! Ce château suisse n'a contribué ni au rayonnement diplomatique de l'Algérie ni à son développement économique. Seul notre "glorieux" et "bien-aimé" président de la République, sa majesté Abdelaziz Bouteflika, a joui des attraits de cette belle demeure et de ses 35 000 mètres carrés. Malheureusement, depuis 2009, le président est très malade et n'a jamais plus profité du terrain de tennis de cette maison, pardon, de sa maison puisqu'il était le seul Algérien à y êtret logé. Le très élégant jardin français et l'imprenable vue sur le lac Léman n'ont pas été d'un grande secours à la santé de notre Chef de l'Etat. Pourtant, l'endroit idyllique fait rêver de nombreux milliardaires issus de toutes les régions du monde. Vous l'aurez compris, ce château suisse est une lubie insensée. Un véritable "Club des Pins-bis" dont l'Algérie aurait pu s'en passer. Mais qui connait le sens des priorités au sommet de notre Etat ? Qui peut comprendre que ces millions d'euros auraient pu servir à financer des prises de participation dans des entreprises suisses prospères ? Ces mêmes entreprises qui auraient pu, par la suite, transférer des technologies à notre pays lequel en a cruellement besoin pour se remettre sur les rails de la modernité.
Aujourd'hui, la crise aidant, il est temps que nos dirigeants comprennent l'extrême urgence de revendre ce château pour que tout cet argent soit rendu aux caisses publiques. Il est grand temps qu'ils nous rendent notre argent, oui le nôtre puisqu'il s'agit de ces deniers publics dont nous avons besoin pour notre développement national. Les jardins français et les vues sur les lacs suisses ne nourriront pas les Algériens, ne leur trouveront pas du travail. Mais près de 30 millions d'euros dans les caisses d'un Etat perspicace et sérieux peuvent sortir des familles entières de la misère qui persiste dans notre pays.

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Source : Algérie Focus
Date : June 30, 2016 at 12:42PM

Statue difforme de Mohamed Boudiaf/ Le dérapage de trop!    

Statue difforme de Mohamed Boudiaf/ Le dérapage de trop!    

Une statue à l'effigie de l'illustre moudjahid Mohamed Boudiaf a suscité l'ire des citoyens de la wilaya de M'Sila. Loin d'être glorificatrice, l'œuvre grossière et difforme porte plutôt atteinte au prestige du personnage historique.

Les citoyens de M'Sila, ville natale du moudjahid, ont été furieux de découvrir la statute de celui qu'on surnommait  "le père de la révolution". Exposée en plein centre-ville, l'œuvre censée représenter Si Tayeb El-Watani reflète autant la médiocrité de l'artisan l'ayant réalisée que l'attitude permissive et irresponsable des autorités.

Ce n'est pas la première fois qu'un acteur majeur de l'histoire de l'Algérie est représenté avec un tel prosaïsme. On se souvient du buste horrible de l'illustre Larbi Ben M'Hidi exposé, lui aussi, dans son village natal d'Ain Mlila. Il avait suscité un mécontentement général ayant conduit à son déboulonnement.  On se souvient également d'une autre statue insipide, celle de Ben Badis, déboulonnée elle aussi quelques heures seulement après son installation à Constantine.

Massi M.

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Source : Algérie Focus
Date : June 30, 2016 at 12:24PM

Terrorisme/  Un attentat contre le Park Mall de Sétif déjoué

Terrorisme/  Un attentat contre le Park Mall de Sétif déjoué

Le journal étatique arabophone El Massa rapporte, dans son édition d'hier, que les services de sécurité ont déjoué un attentat terroriste qui allait être commis au niveau du nouveau centre commercial, le Park Mall, de Sétif.

Le groupe terroriste en question, lié, selon la même source, au groupe «Etat islamique de Libye», voulait frapper fort en ce mois de Ramadhan en ciblant un lieu très fréquenté par prés de 40 000 visiteurs par jour. El Massa indique que l'attaque a été préparée par un groupe dont huit membres ont été éliminés, le 31 mai dernier, aux environs de Sétif.

A noter que n'est pas le premier attentat que les services de sécurité algériens ont déjoué. Au mois de mars dernier, la vigilance des services de sécurité a permis d'éviter le pire au site gazier de Krechba, à In Salah, exploité par British Petroleum. Trois roquettes ont été tirées sur les installations. Mais l'intervention des unités de l'armée a fait que l'attaque a échoué. Durant le même mois, un terroriste a été abattu à Mâatkas, dans la wilaya de Tizi Ouzou, alors que, portant une ceinture explosive, il se dirigeait vers le siège de la sûreté de daïra.

Elyas Nour 

 

 

 

 

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Source : Algérie Focus
Date : June 30, 2016 at 09:43AM

Affaires délictueuses/ Les élus présumés impliqués ne seront plus suspendus

Affaires délictueuses/ Les élus présumés impliqués ne seront plus suspendus

«À l'avenir aucun élu ne sera suspendu avant que la justice n'ait rendu un jugement définitif l'impliquant dans un dossier». Telle est la décision du ministre de l'Intérieur, Noureddine Bedoui, qui s'est exprimé, lundi, à l'APN lors d'une séance de réponse aux préoccupations des députés.  

La question a été évoquée dans un contexte marqué par le traitement du dossier des 250 élus locaux suspendus à cause de leur implication présumée dans des affaires délictueuses. À cet effet, le ministre de l'Intérieur a révélé que «130 d'entre eux ont réintégré leur poste de responsable local après avoir été disculpés  des accusations dont ils ont fait l'objet», ajoutant qu'un «examen de tous les cas est actuellement en cours et que chacun sera rétabli dans ses droits».

Bedoui a mis en exergue le fait que bon nombre de ces élus suspendus «se trouvent dans une situation sociale critique» et c'est pour cela qu'«à l'avenir, aucun élu ne sera suspendu avant que la justice n'ait rendu un jugement définitif l'impliquant dans un dossier».

Massi M.

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Source : Algérie Focus
Date : June 30, 2016 at 09:30AM

Traitement préventif des AVC/ Une algérienne invente un dispositif révolutionnaire 

Traitement préventif des AVC/ Une algérienne invente un dispositif révolutionnaire 

Nawel Behih, une algérienne chercheuse à l'université de McMaster, au Canada, s'est distinguée par une invention révolutionnaire. Elle  a mis au point un appareil permettant de détecter un risque d'accident vasculaire cérébral (AVC) durant le sommeil.

Cette étudiante et chercheuse à l'université McMaster au Canada est en passe de provoquer une révolution dans le domaine du traitement préventif contre les accidents vasculaires cérébral (AVC). Cette prouesse technologique est actuellement développée par son entreprise «Healthcare Innovation in Neurotechnology» ou HINT, dans le cadre d'un partenariat avec l'université McMaster.  Elle consiste en un un dispositif électronique portable dont la fonction première est d'alerter les patients à risque ainsi que le personnel soignant de l'apparition de signes annonciateurs d'AVC pendant le sommeil.

L'invention de cette jeune ingénieure constitue une véritable révolution dans la mesure ou les répercussions d'une telle invention portent sur un allongement de l'espérance de vie chez les malades atteints de pathologies circulatoires, une sauvegarde de l'intégrité phtisique des ces mêmes patients et ce, en minimisant les risques d'invalidité, mais également la réduction des coûts de prises en charge des cas d'AVC dont les charges sont conséquentes pour les organismes compétents.

Interrogée en marge d'une cérémonie où elle a été primée, la scientifique a partagé son sentiment de plénitude et de satisfaction qui a pu se concrétiser, dit-elle, grâce à une prise en charge efficace des autorités canadiennes et l'université McMaster. «J'aime l'atmosphère», a-t-elle déclaré, ajoutant que «cette atmosphère était propice pour le travail et l'épanouissement. Ça me donne envie de faire plus», a-t-elle ajouté.

Massi M.

 

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Source : Algérie Focus
Date : June 30, 2016 at 09:19AM

mercredi 29 juin 2016

Finances/1,5 milliards de dollars récoltées en une journée par le FCE

Finances/1,5 milliards de dollars récoltées en une journée par le FCE

Pour tenter de mobiliser le maximum de fond dans le cadre de l'empreint obligataire, le gouvernement a fait participer tous les hommes d'affaires, à commencer par ceux du FCE. Pour faire ce bilan, le Forum des chefs d'Entreprises (FCE) a réuni, mardi soir, ses éléments pour faire le bilan. Et les premiers résultats sont plutôt prometteurs. Rien que dans la soirée de mardi, des engagements de souscriptions pour un montant global de 152 milliards de dinars (environ 1,5 milliard de dollars) ont été collectés.

Cependant, il ne s'agit, pour l'heure, que de promesses. Selon Ali Haddad, président du FCE, qu'il n'était pas encore possible de définir l'origine et le montant de chaque engagement de souscription, ajoutant qu'il faudrait  pour cela un travail de 48 heures. Pour ce qui est des promesses de souscription provenant des adhérents  du FCE, il a fait savoir que le montant de 10 milliards de DA initialement visé  par cette organisation patronale « a été largement dépassé ». «Nous allons dévoiler l'origine et le montant de chaque engagement », a-t-il promis, affirmant que le groupe BTPH qu'il dirige a, lui seul, fait un engagement de quatre (4)  milliards de dinars.

D'autres grandes entreprises ont déjà contribué à l'empreint obligataire. Il s'agit notamment de Djezzy qui a donné un chèque de 2 milliards de dinars. La semaine dernière, le ministère des Finances a annoncé avoir récolté, pour l'instant, un montant avoisinant 2,5 milliards de dollars. Un chiffre qui est encore loin du déficit de trésor, estimé à 30 milliards de dollars.

Essaïd Wakli

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Source : Algérie Focus
Date : June 29, 2016 at 06:32PM

Assassint de Mohamed Boudiaf/ Son fils Nacer demande l’ouverture d’une enquête

Assassint de Mohamed Boudiaf/ Son fils Nacer demande l'ouverture d'une enquête

Pour le 24ème anniversaire de l'assassinat de son père, Nacer Boudiaf sort la grosse artillerie. Il annonce son intention de déposer plainte contre les assassins de son père. Il a également adressé une lettre ouverte au chef de l'Etat pour lui demander la réouverture du procès sur l'assassinat de son père.

« Seule la réouverture du procès de son assassinat exprimera au peuple les réelles intentions du pouvoir en matière de justice et prouvera au monde extérieur que nous n'avons pas besoin d'une justice venue d'ailleurs pour mettre fin à l'impunité du lâche assassinat de Mohamed Boudiaf », écrit en effet le fils ainé de Mohamed Boudiaf dans une lettre adressée directement à Abdelaziz Bouteflika. « Je m'adresse à vous dans le contexte des récents amendements de la Constitution qui laissent croire à une meilleure considération pour la justice en Algérie. Pourrais-je espérer que cette meilleure considération redonne à Mohamed Boudiaf la considération qu'il mérite pour avoir sacrifié sa vie pour l'Algérie, écrit encore Nacer Boudiaf qui dit clairement dans la missive qu'il ne croit pas en la thèse de l'acte isolé.

Plus tôt, le fils de Mohamed Boudiaf dit accuser publiquement d'anciens généraux d'être derrière la mort de l'ancien président du Haut Comité d'Etat. Il s'agit de Mohamed Mediène (Toufik), Khaled Nezzar, Smaïn Lamari et Larbi Belkhir. Seuls les deux premiers sont encore en vie. En revanche, Nacer Boudiaf accuse feu le général Mohamed Lamari, ancien chef d'Etat-Major de l'ANP d'être l'exécutant de l'ordre de tuer son père.

Interrogé par TSA s'il détient des preuves, Nacer Boudiaf reconnaît qu'il n'en n'a pas. Mais qu'il agit suite à des soupçons. Pis, il énumère les anomalies qui ont pu servir de point de départ à ses interrogations. En cas où la plainte de Nacer Boudiaf ne trouve pas écho en Algérie, il menace de faire recours aux juridictions internationales. Connaîtra-t-il la vérité ?

Essaid Wakli

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Source : Algérie Focus
Date : June 29, 2016 at 05:54PM

Entretien. Les 1150 contrats douteux de Sonatrach-Anadarko/”Le premier responsable de cette affaire se disait intouchable parce qu’il était le protégé des américains”

Les 1150 contrats douteux de Sonatrach-Anadarko/

Dans cet entretien accordé à Algérie-Focus, Halim Feddal, secrétaire général de l'association nationale de lutte contre la corruption, revient sur les enjeux des révélations que comportent les 1150 contrats de gré à gré du groupement Sonatrach/Anadarko. Halim Feddal explique les dangers du recours massif au gré à gré et relate comment ce procédé de passation des marchés favorise la corruption. Il analyse également la prolifération des affaires de corruption dans le secteur pétrolier. 

Parlez-nous d'abord de votre association. Est-elle agréée auprès des autorités algériennes ? Comment active-t-elle sur le terrain ? Quels sont les dossiers sur lesquels vous avez déjà travaillé ?

L'Association Nationale  de Lutte contre la Corruption  « ANLC »  a été créée le 07/07/2012, par  28 membres : des ingénieurs, énarques ou des cadres   répartis sur 14  Wilayas. Le régime  Algérien a refusé l'enregistrement de notre association. Nous n'avons donc  pas d'existence officielle. Et pourtant, nous avons respecté toutes les démarches imposées par la loi liberticide 12-06, pour pouvoir activer dans le cadre de la légalité, et après avoir épuisé toutes les voix de recours "administratives et judiciaires", nous avons décidé d'activer et de continuer la lutte en dépit de tous les risques de poursuites pénales.

Malheureusement, nous manquons énormément de moyens. Nos membres sont généralement des dénonciateurs, licenciés abusivement, harcelés et persécutés par les autorités. Et nous n'avons aucunes aide financière, ni localement ni au niveau des ONG internationales. L'association est financée uniquement par ses membres. Nous sommes membre du Conseil économique et social des Nations-Unies (ECOSOC)  auprès de l'ONU et nous transmettons régulièrement des rapports détaillés sur la situation de la corruption en Algérie.

Le pouvoir oligarque nous a même empêché d'assister aux  conférences de l'ONU sur la lutte contre la corruption : "Panama en 2013, et Saint Petersburg 2015". Nous avons entrepris plusieurs actions, dans le cadre de la lutte contre la corruption, dont essentiellement, la sensibilisation, la vulgarisation des dispositions de la convention de lutte contre la corruption de  l'ONU «  CNUCC » et la non-conformité des textes algériens avec celle-ci. Nous préparons actuellement un  rapport  détaillé  sur la corruption en Algérie pour signaler les carences et les incohérences  de la réglementation algérienne dans tous les domaines.

Nous recevons  des dossiers de corruption  à travers le territoire national, nous procédons au travail d'étude de ces dossiers et de conseils au profit des dénonciateurs et nous entamons parfois des investigations. Nous avons suivi le dossier des biens mal-acquis   de  Chekib Khelil et nous avons été en contact avec  des ONG américaines et la justice américaine pour des éventuelles poursuites aux USA. En plus de la corruption financière, nous avons aussi travaillé sur des dossiers de dilapidation de foncier, fuite des capitaux …etc.

– Comment avez-vous obtenu ces documents internes du Groupement Berkine qui regroupe la compagnie nationale Sonatrach et la compagnie américaine Anadarko ? Il s'agit tout de même de 1150 contrats gré à gré qui portent sur 5 d'activités de ce groupement lequel exploite un gisement de pétrole stratégique au sud du pays. Quelle valeur accordez-vous à ces documents ?

Nous avons reçu ce lourd  dossier par courriel le 17 Avril 2016. La source est anonyme. J'étais le premier membre de l'association à le consulter et j'étais sidéré de constater l'ampleur du drame algérien en matière de prolifération de la corruption. 1150 contrats passés de gré à gré simple pendant 5 ans soit 230 par an, d'un montant global qui se chiffre à des centaines de millions de dollars. Le gré à gré simple est une règle de passation exceptionnelle. Ces documents sont authentiques, signés par des administrateurs étrangers et algériens  connus à la SONATRACH et ANADARKO. Il s'agit de demandes approuvées de passation de contrats divers «service, étude, fourniture et réalisation» de gré à gré simple. Ces marchés ont été attribués au profit des sociétés étrangères et algériennes. Ces documents sont l'aboutissement d'une procédure à des contrats éminents. Le responsable de la partie algérienne du groupement de Berkine est une personne très connue et qui vient d'être promue à un poste sensible  à la direction générale de Sonatrach. Son identité va être divulguée prochainement.

Que dit la législation algérienne sur le fonctionnement des marchés de gré à gré ? Qu'est-ce qui légal, autorisé et qu'est-ce qui est illégal ?

Un mot sur le code des marchés publics, le code de la honte. On constate à travers ses modifications récurrentes qui s'expliquent par le fait que le pouvoir en place veut le rendre beaucoup plus flexible pour bien faciliter les malversations, l'ambiguïté et l'opacité des démarches et surtout la main-mise du pouvoir exécutif. Le contrôle externe des marchés est assuré par l'exécutif,  c'est-à-dire le maître d'ouvrage,  et ceci est une aberration puisque le pouvoir exécutif est juge et parti .

Le code des marchés doit avoir le caractère d'une loi et non d'un décret. Une loi qui définit les règles générales de passation des marchés. Celle-ci sera réglementée par des textes subséquents des décrets exécutifs qui sont propres à chaque secteur car chaque secteur a ses spécificités et ses particularités. En d'autres termes, l'on doit définir les règles générales puis développer pour chaque secteur et chaque type de prestation des règles précises.

Le groupement Berkine est subordonné au règlement de passation des marchés publics adoptés par la SONATRACH.  Les faits se sont déroulés entre 2011 et 2015. On peut donc se référer au code des marchés publics 10-236 et notamment à son article 2  qui stipule succinctement que les entreprises  publiques économiques sont tenues d'adopter et de valider par leurs conseil d'administration le code des marchés publiques 10-236. Les entreprises  publiques économiques ont adapté leurs propres règlements et leurs conseils d'administrations ont adopté ces règlements en 2012 conformément au décret présidentiel  N° 12-23 modifiant et complétant le 10-236. Dans tous les cas de figure, la passation de marché du gré à gré simple sans formalités de mise en concurrence est possible dans six  cas : situation de monopole , urgence, approvisionnement urgent, projet prioritaire. Et dans chaque cas,  il faut un accord du comité de marché lequel accorde des droits exclusifs   aux  entreprises  publiques.

Dans notre dossier sur Sonatrach et Anadarko, on  évoque seulement  les cas du monopole, d'urgence ou le lien technologique. Nous avons constaté que les motifs ne sont pas justifiés dans la majorité des cas. Il faut savoir que le gré à gré simple est interdit  quand le seuil financier dépasse les 200.000 DA pour les prestations d'études et de services et 500.000 DA pour les prestations de fournitures de matériels selon l'article 6 du décret présidentiel 10-236.

Sonatrach comme ce groupement qu'elle co-gère avec la compagnie américaine Andarko n'obéissent pas au code des marchés publics. Selon nos informations, ils sont gérés par un code interne. Quel est le fonctionnement juridique de leur mode d'attribution des marchés ? Ont-ils le droit de recourir fréquemment, et pendant 5 ans, au gré à gré ?

On doit expliquer d'abord le fonctionnement des  Groupements d'entreprises. Le groupement Berkine Sonatrach/ANADARKO  a été créé en 1998 par Sonatrach et Anadarko pour assurer le rôle d'opérateur pour le compte de l'association avec un comité chargé de la supervision et la direction des opérations pétrolières. Deux administrateurs, l'un de Sonatrach et l'autre d'Anadarko se relaient tous les trois ans. Le travail se fait en équipe et les décisions sont collégiales. Le  groupement Berkine est constitué conformément  au  code du commerce algérien en respectant les articles 796…799. Le groupement est lié par  un contrat signé  conjointement par les deux parties. Le groupement est soumis au droit algérien.

Les  passations de contrats se sont déroulées lors de l'exercice budgétaire 2011. Pendant cette période,la SONATRACH a adapté ses règles de passation de marchés au code des marchés publics 10-236 par une directive relative à la passation des marchés de fournitures, de travaux, de fourniture et de montage d'installations, de services, d'études et de services de conseil.

La directive intitulée (R17) publiée le 26 janvier 2011, qui remplace celle du 8 avril 2010, prend en charge les nouvelles règles introduites dans le décret présidentiel n°10-236. La  R17 reprend les dispositions des articles 43 et 44 du code des marchés publics en redéfinissant les cas qui autoriseraient le recours à la procédure de gré à gré  dans l'article 2 de la directive R17. L'article 2 de la directive R17 stipule que : le recours au  gré à gré simple se fait exclusivement dans les cas suivants : situation de monopole, urgence impérieuse, approvisionnement urgent, projet prioritaire d'importance nationale. Il faut à chaque fois l'accord du Conseil d'Administration pour valider un contrat de gré à gré.

Estimez-vous que ce mode de passation de marchés favorise les malversations et la corruption ? Peut-on parler d'opérations de malversation dans ce dossier puisqu'il s'agit de plus de 1000 contrats qui ont été conclus sans aucune procédure d'appel d'offres et sans aucune transparence ?

Les 1150 contrats passés de gré à gré simple est un constat terrible puisque c'est l'exception qui devient la règle. Il en découle de cette forme de passation de marchés l'absence de concurrence,  la surfacturation, les malversations et bien évidemment des  pots-de-vin et de la corruption. Nous n'avons pas pu encore savoir si ces contrats ont fait l'objet de travaux supplémentaires nécessitant des avenants, à savoir des "contrats auxiliaires", et qui peuvent augmenter les montants des marchés.

Le gré à gré simple est interdit dans tous les règlements : le principe d'élaboration des codes et des règlements régissant les passations de marchés publics est basé exclusivement sur la transparence afin de permettre la concurrence. Le recours massif au  gré à gré simple soulève des interrogations sur les véritables intentions des administrateurs de Sonatrach et d'Anadarko car cet usage peut laisser de la place aux versements de pots-de-vin.

Quels sont les points  qui ont soulevé votre attention ? Quels sont les axes qui ont relève, selon vous, de la malversation et de la corruption ?

C'est la généralisation de l'exception qui est le recours au gré à gré simple. Les montants dilapidés dans certains cas peuvent dépasser les 100% et les pertes peuvent être énormes pour notre pays et je suis certain que les américains ont bien protégé leurs intérêts. Dans presque tous les procès soumis à l'arbitrage international, le gouvernement algérien a toujours perdu. C'est dire que dans ces circonstances, les contrats sont presque toujours en faveur des étrangers. C'est pour dire que nos responsables peuvent ne pas être uniquement des corrompus, mais aussi des traîtres à leur nation.  D'ailleurs, le premier haut responsable incriminé dans cette affaire, d'après la lettre de dénonciation qui nous est parvenue, affirme haut et fort qu'il est "intouchable" et qu'il est "le protégé des américains" ! Heureux les martyrs qui n'ont rien vu.

Quelle est la responsabilité de la direction générale de Sonatrach dans ce dossier ? Et qu'en est-il de la responsabilité du gouvernement et des autorités algériennes ?

D'abord, j'aimerai expliquer l'organisation et le fonctionnement de la Sonatrach. La Sonatrach est une SPA de droit privé et de fonds publics, régi par le droit privé du "code du commerce".  La Sonatrach est propriété de l'Etat. La composition de l'Assemblée générale de Sonatrach qui est juridiquement propriétaire de la SONATRACH est comme suit :

Le ministre de l'énergie, le ministre des finances, le responsable de l'autorité de la planification, le gouverneur de la Banque d'Algérie, un représentant de la présidence de la République. Cette Assemblée générale des actionnaires de Sonatrach est présidée par le ministre chargé de l'énergie. La réglementation énumère l'étendue des pouvoirs de l'Assemblée générale qui statue sur : Les programmes généraux d'activités, les rapports des commissaires aux comptes, le bilan social et les comptes de résultats, l'affection des résultats, l'augmentation et la réduction du capital social, les créations de sociétés en Algérie et à l'étranger, la désignation des commissaires aux comptes et  les propositions de modification des statuts.

Il y a aussi le conseil national de l'énergie qui est composé de  : des membres de l'Assemblée générale des actionnaires de Sonatrach, à savoir le ministre de l'énergie, le ministre des finances, le responsable de la planification, le gouverneur de la Banque d'Algérie, en plus des autres membres comme le chef du gouvernement, le ministre de la défense nationale et le ministre des affaires étrangères. Le secrétariat de ce Conseil est assuré par le ministre de l'énergie.

L'assemblée générale délègue tous ces pouvoirs au conseil d'administration qui lui est contrôlé par les propriétaires de la Sonatrach, à savoir l'assemblée générale. Le Conseil d'administration est composé de deux représentants du ministère de l'énergie, de deux représentants du ministère des finances, d'un représentant de la Banque Centrale, le PDG de Sonatrach, deux représentants des travailleurs, quatre membres du comité exécutif de Sonatrach, une personnalité choisie pour sa compétence dans le domaine des hydrocarbures, désignée par le ministre de l'énergie. Le C.A est présidé par le PDG.

Le Conseil d'Administration a pour mission l'examen et l'approbation : des projets de programmes généraux d'activité, le budget, les projets du bilan social et des comptes de résultats, les demandes des titres miniers aux autorités compétentes, les projets de contrats d'association, les projets de contrats de vente à long terme d'hydrocarbures, les extensions d'activités, les concours bancaires et financiers, les projets de création de sociétés en Algérie et à l'étranger, les prises de participation en Algérie et à l'étranger, l'organisation générale de l'entreprise, la convention d'entreprise et le règlement intérieur, les statuts du personnel et des conditions de recrutement, de rémunération et de formation dans le cadre de la législation en vigueur, la communication à l'Assemblée Générale des actionnaires du rapport de gestion de Sonatrach une fois par semestre et autant de fois que le demande l'Assemblée Générale. Il veille aussi que Sonatrach exerce ses activités concourant à la réalisation de son objet social dans le strict respect des lois et des règlements régissant les hydrocarbures, l'application des lois et règlements édictées par le ministère des hydrocarbures pour optimiser l'exploitation des hydrocarbures et lLa communication au ministère des hydrocarbures de toute information pertinente.

On peut conclure donc estimer que  la responsabilité juridique du ministre de l'énergie  et des autres membres de l'Assemblée générale des actionnaires de Sonatrach est engagée à titre collectif et personnel dans l'usage et l'emploi illicite des ressources de l'entreprise. La responsabilité est partagée entre l'Assemblée générale et le Conseil d'administration. N'oublions pas les responsables du groupement Sonatrach/Anadarko qui ont favorisé le recours massif au gré à gré simple.

Sommes-nous enfin devant un nouveau gros scandale qui risque d'ébranler le secteur de l'énergie ? Comptez-vous saisir la justice pour réclamer le déclenchement d'une enquête judiciaire ?

Je dois vous avouer  que les grandes affaires de corruption dans le secteur du pétrole ne sont pas près de se tarir en Algérie, elles se suivent et se ressemblent. Beaucoup d'affaires sont  restées sans suites jusqu'à ce jour et je peux vous affirmer aussi que cette affaire est l'arbre qui cache la foret car je suis certain que la société mère Sonatrach  échappe à tout contrôle et que la situation en matière de corruption est beaucoup plus grave. Je souligne enfin que la source anonyme qui nous a transmis ce dossier a a adressé également un courrier au Président de la République, au ministre de la justice, au ministre de l'énergie, à la cellule de traitement du renseignement financier, le commandement de la gendarmerie nationale, la Cour des Comptes et le tribunal de Bir Mourad Rais. Et jusqu'à à ce jour,  aucune de ces instances n'a bougé.

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Source : Algérie Focus
Date : June 29, 2016 at 03:53PM

Affaire Sonatrach-Anardarko/

Affaire Sonatrach-Anardarko/

Comme nous l'avons indiqué mardi soir dans un premier article explicatif mis en ligne sur notre site, Algérie-Focus et l'Association Nationale de lutte contre la Corruption (ANLC) ont épluché pas moins de 1150 contrats de gré à gré conclus entre 2011 et 2015 par le groupement Sonatrach-Anadarko qui gère depuis 1998 les gisements pétroliers du très stratégique bassin de Berkine dans la wilaya d'Illizi. 

Comme première étape, nous avons commencé par expertiser les contrats de l'année 2011. Nous avons étudié des contrats facturés en dollars dont les montants cumulés dépassent les 61 millions de dollars. Une autre partie des contrats de gré à gré en notre possession sont facturés en euros. Leur valeur cumulée dépasse les 15 millions d'euros. La majorité des contrats de gré à gré du groupement Sonatrach-Anadarko sont facturés en dollars. Force est, néanmoins, de constater que plusieurs autres sont proposés en dinars. En tout et pour tout, nous avons en notre possession plus de 326 contrats de gré à gré conclus en 2011.

Le gré à gré et le fonctionnement interne de Sonatrach 

Avant d'entrer dans le vif du sujet, quelques explications s'imposent. Qu'est-ce que le gré à gré ? Il s'agit de contrats portant sur des marchés sur lesquels la transaction est conclue directement entre le vendeur et l´acheteur. La transaction se fait sans aucune procédure de concurrence ni appel d'offres. La passation des marchés publics en Algérie en gré à gré est régie par un cadre réglementaire très strict. Le recours au gré à gré est rendu possible dans des cas très précis cité et expliqué par la loi en Algérie comme la situation d'urgence exigé par le projet en cours, la situation de monopole d'un acteur économique donné. Sauf que le groupement Sonatrach-Anadarko jouit d'un statut juridique différent des autres entreprises ou institutions publiques.

Cependant, Halim Feddal, le secrétaire général de l'ANLC explique à Algérie-Focus que "le  groupement Berkine composé par Sonatrach/Andarko est constitué conformément  au  code du commerce algérien en respectant les articles 796…799".  "Le groupement est lié par  un contrat signé  conjointement par les deux parties et il est soumis au droit algérien, à savoir «le droit privé». La SONATRACH a adapté ses règles de passation de marchés au code des marchés publics 10-236 par directive relative à la passation des marchés de fournitures, de travaux, de fourniture et de montage d'installations, de services, d'études et de services de conseil. La directive intitulée (R17) publiée le 26 janvier 2011, qui remplace celle du 8 avril 2010, prend en charge les nouvelles règles introduites dans le décret présidentiel n°10-236. La  R17 reprend les dispositions des articles 43 et 44 du code des marchés publics en redéfinissant les cas qui autoriseraient le recours à la procédure de gré à gré  dans l'article 2 de la directive R17", détaille Haim Feddal qui travaille avec les membres de son association sur de nombreuses affaires de corruption ayant entaché des marchés publics et privés.

Notre interlocuteur note dans ce sillage que l'article 2 de la directive R17 stipule que : le recours au  gré à gré simple se fait exclusivement dans les cas suivants : situation de monopole, urgence impérieuse, approvisionnement urgent, projet prioritaire d'importance nationale. Il faut pour valider ces contrats de gré à gré l'accord du Conseil d'Administration. Qu'est-ce qu'il faut donc retenir de toutes ces explications théoriques et réglementaires ? La Sonatrach et ses associés disposent, certes, d'un statut différent qui leur permet de ne pas se soumettre au code des marchés publics. Mais leur fonctionnement interne est régi par un code interne qui s'inspire largement des dispositions de ce code de marché public. Le gré à gré demeure ainsi très encadré et obéit à des critères très précis.

De sérieux soupçons de corruption 

 De prime abord, lorsque nous avons étudié les contrats en notre possession, les marchés conclus en 2011 par Sonatrach/Anadarko respectent ce cadre réglementaire… en apparence. En apparence seulement parce que de nombreux marchés attribués comportent des bizarreries étonnantes et laissent entrevoir de sérieux soupçons de corruption. Décryptage.

 La demande de gré à gré numéro 81 approuvée par les administrateurs de Sonatrach/Anadarko et datant de 2011 nous apprend qu'un marché a été accordé à Cieptal Catering. Le montant de ce marché est évalué à 72,000,000 Da. Pour justifier la passation de ce marché en gré à gré, le document en notre possession mentionne un appel "à la concurrence qui s'avère infructueux". Pour l'heure, rien n'est anormal ou irrégulier. Sauf que nos investigations nous apprennent que Cieptal Catering, spécialisée dans la vente et réalisation de prestations de restauration collective, basée à Hassi-Messaoud, est black-listée depuis plus de 5 ans par la Banque d'Algérie pour infraction à la réglementation des changes.  Des fonds français sont actionnaires de Cieptal Catering et ces actionnaires ont tenté de transférer leurs dividendes en devises en violant la réglementation des changes de notre pays, nous apprennent nos sources. Dans ces conditions, l'attribution d'un marché à une société black-listée par la Banque Centrale soulève de nombreuses questions sur la transparence de cette procédure surtout si l'on sait que Catering Cieptal a décroché au cours de l'année 2011 de nombreux autres marchés avec le groupement Sonatrach/Anadarko comme nous le démontre la demande de contrat approuvée et portant le numéro 83.

Autres anomalies, autres soupçons. En 2011, le groupement Sonatrach/Anadarko a dépensé pas moins de 200 milliards de centimes pour assurer le simple et unique contrôle technique de 154 véhicules. Cela signifie que le contrôle technique de chaque véhicule a coûté plus d'un milliard de centimes ! Une somme astronomique qui a suscité l'étonnement des observateurs spécialisés dans le contrôle et réparation des véhicules interrogés par nos soins à ce sujet. La demande de contrat gré à gré numéro 18 relate que les contrôleurs de l'Etablissement National de Contrôle Technique Automobile (ENACTA) se sont déplacés au niveau des sites du bassin de Berkine entre le 15/03 et 22/03/2011. Pour justifier la procédure du gré à gré, les administrateurs expliquent que l'ENACTA détient une situation monopolistique. Ce qui est compréhensif. En revanche, la somme 200,000,00 Da dépensée en une semaine pour un simple et ordinaire contrôle technique suscite de nombreuses interrogations. Un tel marché pourrait bel et bien être "gonflé" pour faire passer des opérations de surfacturation.

Par ailleurs, le groupement Sonatrach/Anadarko a accompli de nombreuses acquisitions de véhicules dans des conditions très sombres. A titre d'exemple, la demande de contrat gré à gré approuvée et portant numéro 211 nous indique qu'un véhicule Pick-Up double cabine a été acheté en 2011 pour les besoins des agents de surveillance des sites du bassin de Berkine. La valeur de ce véhicule est de 306,900 Da. Jusque-là rien d'anormal. Sauf que ce marché a été passé en gré à gré prétextant que "les prestations ne peuvent être satisfaites que par un partenaire donné en raison d'un lien technologique direct préexistant". Or, ce marché n'a pas été attribué à une quelconque marque de construction de véhicule Pick-Up réputée dans le monde entier. Le marché a été attribué à un opérateur dénommé "Lever de Soleil" ! Un simple privé basé à Ouargla spécialisé dans les Transports terrestres et la location de longue durée de véhicules automobiles. Quel est le lien technologique dont peut se targuer un simple loueur de véhicules ? Ce marché douteux aurait pu être géré par un simple appel d'offres pour que la transaction se déroule en toute transparence. Mais les administrateurs de Sonatrach et Anadarko ont fait un autre choix. Un choix qui soulève encore de nombreux soupçons.

Le plus étrange dans les contrats de gré à gré validés par les managers du groupement Sonatrach/Andarko demeure les motifs avancés pour justifier l'application du gré à gré y compris sur des tâches routinières qui ne relèvent d'aucune urgence particulière. A titre d'exemple, la demande de contrat numéro 248 nous apprend que le gré à gré a été utilisé en 2011 même pour un marché de nettoyage de dalle de moquettes commerciales au niveau des bâtiments administratifs du groupement ! Les administrateurs de Sonatrach/Anadarko sont allés jusqu'à Alger pour chercher une entreprise qui nettoie les bureaux du service de maintenance. En plus, le marché a été facturé en dollars alors que l'entreprise est algérienne et son siège est situé à Alger. La loi interdit dans ce cas des facturations en devises. Et pour clore le tout, ce contrat explique que cette société algéroise de nettoyage de de dalles de moquettes détient "une situation monopolistique" ! Qui peut croire qu'à travers toute l'Algérie, une seule société est capable de nettoyer des moquettes ? Une explication absurde qui laissent entrevoir là-aussi de nombreuses soupçons.

D'autres marchés ont été attribués tout simplement à "des fournisseurs inconnus" et dont le nom n'est même indiqué dans les demandes de contrats ! La demande numéro 254 nous apprend ainsi que plus de 2,5 milliards de Da ont été accordés à un "fournisseur inconnu" pour réparer une piste d'une plate-forme de forage. Comment peut-on approuver un contrat qui va attribuer un marché aussi important à un prestataire dont l'identité n'est même pas dévoilée ? En plus, dans ce document on nous explique que le gré à gré est justifié parce que l'appel à la concurrence s'avère "infructueux". Et dans ces conditions, pour ne pas avoir désigné la véritable identité de celui qui a fini par remporter ce marché ?

D'autres contrats ont été conclus en gré à gré sans présenter la moindre justification comme nous le démontre la demande numéro 288 où un marché de plus de 180 mille Dollars pour l'achat de systèmes de surveillance a été attribué sans qu'il soit inséré dans la moindre catégorie de justification, à savoir l'urgence, le lien technologique ou la situation monopolistique.

Il ne s'agit-là que de quelques exemples de ces contrats douteux et étranges qui ne font preuve d'aucune transparence. Quoi qu'il en soit, le mode de passation de ces marchés renseigne sur le caractère sombre des marchés attribués et conclus par les administrateurs de Sonatrach/Andarko. Ce mode de gestion intriguant peut cacher en vérité des affaires de corruption sur lesquelles la justice algérienne devrait se mobiliser rapidement. Algérie-Focus poursuit ses investigations et publiera, bientôt, les prochaines parties de sa longue enquête.

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Source : Algérie Focus
Date : June 29, 2016 at 12:32PM

De la Hogra jusqu’à la Harga : les dirigeants algériens vus par les habitants de Barbès

De la Hogra jusqu'à la Harga : les dirigeants algériens vus par les habitants de Barbès

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Source : Algérie Focus
Date : June 29, 2016 at 10:43AM

Ramadhan 2016/Ces commerçants véreux qui nous font manger des produits impropres à la consommation

Ramadhan 2016/Ces commerçants véreux qui nous font manger des produits impropres à la consommation

Plus de 8 tonnes de produits alimentaires impropres à la consommation ont été saisies au niveau des différents marchés et locaux commerciaux d'Alger depuis le début du mois de Ramadhan. À cela s'ajoutent des statistiques impressionnantes concernant des délits de non-facturation de produits exposés à la vente et la pratique de prix illicites. En somme, plus de neuf millions de dinars de marchandises ont été saisies pour non-conformité au règlement régissant le secteur.  

Le mercantilisme et l'incivisme de quelques commerçants, dont les activités délictueuses ont pris une ampleur inquiétante en ce mois de Ramadhan, ont été mis en exergue dans le bilan mensuel de la Direction du commerce de la Wilaya d'Alger. Des statistiques effarantes ressortent de ce rapport qui nous apprend par exemple que 8,068 tonnes de produits alimentaires impropres à la consommation, avariés ou ne répondant pas aux normes d'hygiène, ont été saisis dans la seule Wilaya d'Alger.

La quasi-totalité de cette marchandise, soit plus de cinq tonnes, est constituée de viandes (viandes blanches 4,863 tonnes viandes rouges 263 kg) d'un montant d'un million de dinars. Ces saisis ont également touché des produits d'alimentation générale. Deux tonnes de ces produits étaient impropres à la consommation.

En somme, 9,2 millions de dinars de produits impropres à la consommation ou écoulés illicitement ont été saisis, 2,2 millions de dinars d'entre eux étaient des produits avariés et sept millions restants étaient des produits exposés à la vente sans affichage des prix qui s'ajoutent à prés de 2 millions de dinars de produits saisis pour  pratique de prix illicites. Rappelons que 11 tonnes de produits alimentaires destinés à la consommation ont été saisies durant le mois de Ramadhan de l'année dernière par les équipes de contrôle de la qualité et de répression de la fraude à la direction du Commerce de la wilaya d'Alger. Malgré les mesures répressives, les statistiques démontrent ces pratiques délictueuses ont tendance à perdurer.

Massi. M 

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Source : Algérie Focus
Date : June 29, 2016 at 03:21AM

Transports/Une société algéro-espagnole pour régler le problème des embouteillages à Alger

Transports/Une société algéro-espagnole pour régler le problème des embouteillages à Alger

 

L'Algérie va recourir à la compétence étrangère pour régler le problème de la circulation routière dans les principaux axes routiers de la capitale.

A cet effet, une société algéro-espagnole va être créer prochainement pour décongestionner les routes algéroises. C'est le ministre des Travaux Publics et des transports, Boudjemaa Talai qui l'a annoncé, mardi, lors du forum du journal «Echaâb». La société en question devra être opérationnelle d'ici un mois, a-t-il précisé.

«La future société sera chargée de gérer un nouveau système de régulation de la circulation routière par la signalisation avec une commande centralisée qui régule les flux de circulation d'une manière automatique», a-t-il déclaré. Un système informatisée et automatisé utilisé dans plusieurs pays européens qui réglera normalement le problème des embouteillages à Alger devenu un souci majeur pour les autorités locales. Il y a plusieurs mois, le même département ministériel avait décidé de recourir à un appel d'offres pour s'offrir les services d'une société étrangère pour régler ce problème. Mais la procédure n'a pas abouti. Finalement, le gouvernement a préféré aller vers un partenariat avec une entreprise étrangère. Une démarche qui fera gagner à l'Algérie aussi un transfert de technologie. Il faut noter que cette nouvelle société s'occupera, dans un premier temps, par l'installation de ce système dans la capitale avant de s'occuper des quelques autres grandes villes du pays, comme Oran et Constantine.

Elyas Nour 

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Source : Algérie Focus
Date : June 29, 2016 at 03:03AM

Liberté de la presse en danger en Algérie/Élan de solidarité avec KBC et El-Khabar

Liberté de la presse en danger en Algérie/Élan de solidarité avec KBC et El-Khabar

L'arrestation de deux responsables de la société NessProd, propriétaire de KBC et du quotidien El-Khabar, et une cadre du ministère de la Culture continuent de susciter de l'indignation de la société civile et des organisations de défense des droits des journalistes.

Ainsi, la fédération internationale des Journalistes s'insurge sur ce qu'elle considère comme des « intimidations » à l'encontre des médias algériens. «Nous sommes très inquiets de cette escalade d'intimidations menée à l'encontre des médias algériens et de leurs dirigeants qui témoigne d'une volonté de taire la critique et la liberté d'expression en Algérie. Nous nous interrogeons également sur les réelles motivations qui ont engendré la suspension de deux émissions critiques à l'encontre du monde politique. Nous exhortons le président Abdelaziz Bouteflika à protéger et renforcer la liberté de la presse en Algérie», a indiqué Anthony Bellanger, secrétaire général de cette organisation, dans un communiqué rendu public mardi.

Pour sa part, le syndicat national des Journalistes dénonce « toute cette campagne de représailles que mène le pouvoir, contre certains medias nationaux depuis quelques semaines déjà et qui prend une tournure hautement inquiétante depuis le week end dernier avec l'incarcération de deux responsables de la chaine KBC et une responsable au ministère de la culture».

Sur la toile, de nombreuses pages sont ouvertes pour dénoncer l'emprisonnement des 3 responsables et surtout pour mettre en cause l'acharnement du pouvoir contre KBC et la liberté de ton de ses émissions.

Le soutien au groupe El Khabar se poursuit également à travers la signature de la pétition que diffuse le quotidien et d'autres journaux. Des milliers de citoyens y émargent, exprimant ainsi leur appui à la publication.

Essaïd Wakli

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Source : Algérie Focus
Date : June 29, 2016 at 02:54AM

Nora Nedjaï/Une cadre et artiste reconnue en prison pour avoir fait son travail

Nora Nedjaï/Une cadre et artiste reconnue en prison pour avoir fait son travail

Inconnue du grand public, Nora Nedjaï a défrayé la chronique depuis qu'elle est mise en prison pour une banale affaire de signature d'autorisation de tournage.

Selon un ancien cadre du ministère de la Culture, Nora Nedjaî fait partie des « meilleurs cadres du pays ». Selon le même témoignage, la dame n'a «commis aucun crime » en signant une «autorisation de tournage » pour «une entreprise algérienne», à savoir NessProd, la boite de production qui a racheté KBC et El-Khabar. «Ce sont des actes administratifs qu'on fait chaque jour au niveau du ministère », ajoutera un cadre du ministère qui précise qu'en aucun moment « on n'a le droit de mettre en prison un fonctionnaire pour avoir accompli un acte administratif ».

Née en 1954 à Cherchell, Nora Nedjaï a un CV bien rempli. Artiste-peintre, épouse d'un autre artiste, elle est issue d'une famille de combattants. Son père était moudjahid. Son nom est donné à une place de la ville de Cherchell. Son frère est mort chahid tandis que sa mère, moudjahida, avait connu les geôles coloniales. Elle fut arrêtée un jour de Ramadhan 1956. Ironie du sort, sa maman avait écrit une lettre de prison où elle s'inquiétait de sa… Nora. Et 60 ans après, c'est cette fille chérie qui se trouve en prison, un jour de Ramadhan, juste pour avoir fait son travail.

Pour certains, Nora Nedjaï fais les frais de la guerre que livre le pouvoir à Issad Rebrab. Pourtant, elle « n'aurait jamais agi sans se référer au cabinet, donc au ministre ». Pourtant, Azedine Mihoubi ne veut pas assumer sa responsabilité…

Essaïd Wakli

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Source : Algérie Focus
Date : June 29, 2016 at 02:41AM

mardi 28 juin 2016

Exclusif. Corruption et malversation/Algérie-Focus révélera les dessous de 1150 contrats douteux du groupement Sonatrach-Anadarko

Exclusif. Corruption et malversation/Algérie-Focus révélera les dessous de 1150 contrats douteux du groupement Sonatrach

En partenariat avec l'association nationale de lutte contre la Corruption  "ANLC", Algérie-Focus a obtenu pas moins de 1150 contrats de gré à gré du groupement pétrolier Berkine composé par la compagnie nationale Sonatrach et la compagnie américaine Anadarko.  Ces deux compagnies pétrolières ont créé ensemble en 1998 le Groupement Berkine avec un comité chargé de la supervision et la direction des opérations pétrolières. Deux administrateurs, l'un de Sonatrach et l'autre d'Anadarko se relaient tous les trois ans. Le travail se fait en équipe et les décisions sont collégiales. 

Ce groupement exploite le gisement El Merk,  dans le bassin de Berkine, ancien Ghadames dans la wilaya d'Illizi, considéré comme l'un des gisements de pétrole les plus importants en Algérie. Au niveau de ce gisement, le groupement fondé par Sonatrach et Anadarko produit l'équivalent de 146.000 barils/jour. Le gisement d'El Merk est d'une grande capacité estimée à 1,2 milliard de barils de pétrole, dont près de 40%, 647 millions de barils, sont récupérables.

En 2013, Sonatrach et Anadarko ont prévu d'exploiter 80 puits, dont 30 pour la production du pétrole et 8 pour l'extraction du gaz. Le coût de la réalisation du projet est d'environ 4 milliards de dollars. Sonatrach détiendra 51% des participations d'El Merk, en vertu d'un contrat de partage de production conclu avec ses partenaires en vertu  de l'ancienne loi sur les hydrocarbures 86-14. Les 49% de la production reviendront à Anadarko et à ses associés Eni, Maersk, Conoco Philips et Talisman.

C'est dire que ce groupement occupe une place très stratégique et précieuse dans le secteur des hydrocarbures en Algérie. Cependant, les contrats de gré à gré obtenus par l'association nationale de lutte contre la corruption de la part d'une source anonyme très bien introduite au sein de l'administration de Sonatrach et Anadarko démontrent, selon les investigations menées par Algérie-Focus, que de nombreuses irrégularités et anomalies  ont été commises au niveau de la gestion des blocs pétroliers du bassin de Berkine. 

Des anomalies qui suscitent de sérieux soupçons de corruption et de malversation. De nombreux contrats gré à gré étudiés par Algérie-Focus portent sur la conclusion de marchés qui ne relèvent d'aucune urgence. Il s'agit de marchés facturés en dollars, en euros et quelques fois en dinars, qui auraient pu faire l'objet d'un appel d'offres et d'une procédure de concurrence publique. Les 1150 contrats en possession d'Algérie-Focus et de l'ANLC retracent pas moins de 5 ans d'activités du groupement Sonatrach-Anadarko. Plusieurs centaines de millions de dollars sont dévoilés et affichés dans ces contrats. 5 ans d'un manque criant de transparence et de manœuvres douteuses qui pousse Halim Feddal, le secrétaire général de l'ANLC, de parler d'un véritable scandale qui témoigne de l'ampleur de la "prolifération de la corruption" dans le secteur pétrolier algérien.

Le gré à gré est une procédure encadrée minutieusement par la loi en Algérie. Or, il a été abusivement généralisé pendant 5 ans par les managers du groupement Berkine, nous expliquera Halim Feddal dans un long entretien accordé à Algérie-Focus. Un entretien que nous publierons dans les heures à venir au même moment où nous allons mettre en ligne la première partie de notre enquête sur les dessous de ces 1150 contrats de gré à gré.  Dans les demandes d'attribution des marchés en gré à gré, nous allons retrouver des montants faramineux accordés avec une facilité déconcertante à des opérateurs douteux. Les motifs avancés dans ces demandes de contrats approuvées ne sont nullement convaincants et laissent facilement le champ libre à des opérations de corruption. Tout au long de cette enquête, nous allons mettre le doigt sur des marchés très délicats où les enjeux peuvent compromettre la souveraineté nationale de l'Algérie et mettre en danger les intérêts cruciaux de son économie. Rendez-vous dés demain mercredi pour prendre connaissance des tenants et aboutissants de toutes ces informations.

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Source : Algérie Focus
Date : June 28, 2016 at 09:11PM

Suisse/L’Algérie s’est offert une villa de plus de 27 millions d’euros pour les vacances d’Abdelaziz Bouteflika à Genève

Suisse/L'Algérie s'est offert une villa de plus de 27 millions d'euros pour les vacances d'Abdelaziz Bouteflika à Genève

Pour le confort et le plaisir d'Abdelaziz Bouteflika, l'Algérie n'a jamais compté ses sous. Preuve en est, ce mardi, le très sérieux quotidien suisse Le Temps, a révélé mardi qu'en 2009, les autorités algériennes ont acquis une luxueuse villa qui coûte près de 30 millions d'euros pour permettre au Président de la République de passer ses vacances à Genève après sa longue hospitalisation en France. 

"Depuis son indépendance, l'Algérie a trouvé à se loger. Et plutôt bien. Elle a acheté en 2009 une maison de maître à Pregny-Chambésy pour 30 millions de francs. La propriété s'étend sur près de 35 000 mètres carrés et dispose d'un court de tennis. Un jardin français permet d'admirer la vue sur le lac et le Jura tout proche. L'endroit est idyllique mais aussi idéalement situé entre l'aéroport et le quartier des organisations internationales", raconte ainsi Le Temps dans son enquête sur "les plus grosses ventes immobilières de ces dix dernières années" à Genève.

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Source : Algérie Focus
Date : June 28, 2016 at 05:24PM

Exclusif. Internet/ “Comtal”, un nouveau fournisseur d’accès pour enlever le monopole à Algérie-Télécom

Internet en Algérie

L'Algérie fêtera prochainement la naissance d'un nouveau fournisseur d'accès à Internet pour alléger les Algériens du poids du monopole d'Algérie-Télécom, a-t-on appris mardi de sources proches de ce projet en gestation. Le futur fournisseur sera basé à Oran et s'appellera, selon nos informations, COMTAL. 

Ce fournisseur d'accès à Internet sera un "mobile virtual network operator (MVNO ), c'est-à-dire un opérateur mobile qui va utiliser le réseau d'un autre opérateur. Il s'agit plus exactement d'un opérateur qui ne possédera pas de concession de spectre de fréquences ni d'infrastructure de réseau propre à lui. Il va contracter des accords avec les opérateurs possédant leurs propres infrastructures pour vendre ses forfaits internet sous sa marque. Le nouvel opérateur proposera aussi des offres d'hébergement, des abonnements ADSL et des offres internet par WIMAX, confient encore nos sources.

Cependant, Algérie-Télécom sera l'actionnaire majoritaire de cet opérateur. Les autres actionnaires sont aussi des entreprises publiques. L'opérateur historique détiendra 55 % des actions de Comtal. Sonatrach 20 %, Sonelgaz 20 % également et enfin la SNTF avec 5 % uniquement des actions. Aucune date précise concernant le lancement de commercial de cet opérateur n'a été encore pour le moment fixée. Le projet est encore en préparation et les différents actionnaires ont approuvé leurs participations.

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Source : Algérie Focus
Date : June 28, 2016 at 04:12PM

Annaba/Violentes émeutes à la suite de l’éradication des marchés informels

Annaba/Violentes émeutes à la suite de l'éradication des marchés informels

Nuit d'émeutes à Annaba. Une vingtaine de vendeurs à la sauvette  ont été arrêtés dans la nuit de samedi à dimanche dans le centre-ville d'Annaba dans le cadre des opérations d'éradication des marchés informels. L'action exécutée par la police a suscité la colère des jeunes qui ont attaqué un commissariat.      

En effet, cette opération de police qui s'est soldée par la saisie de marchandise et l'arrestation de vingt personnes pour « troubles à l'ordre public » a provoqué une réaction très violente de la part des jeunes d'Annaba. Mécontents et chauffés à blanc, environ 200 personnes armées de toute sorte de projectiles ont investi les rues pour attaquer ensuite le siège de la 9ème Sûreté urbaine, à proximité du marché El Hattab, au centre-ville d'Annaba, en signe d'opposition à l'opération d'éradication des étalages informels longeant la voie publique.

Des gaz lacrymogènes ont été utilisés par les forces de police pour disperser les manifestants qui ont quitté les lieux pour gagner la place de la Révolution, en plein centre-ville, où ils ont brûlé des pneus et saccagé un magasin d'articles de sport. Selon un dernier bilan, treize policiers ont été blessés lors des échauffourées. On dénombre, en outre, une vingtaine d'arrestations.

Massi. M 

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Source : Algérie Focus
Date : June 28, 2016 at 03:24PM

Emeutes à Sétif/25 personnes arrêtées à cause du logement social

Emeutes à Sétif/25 personnes arrêtées à cause du logement social

Après Annaba, c'est au tour de Sétif de vivre une nuit ramadanesque marquée par les émeutes. En effet, dans la localité de Aïn Arnat, située à l'Ouest de Sétif, des affrontements entre citoyens et policiers se sont déclenchés dans la nuit de dimanche à lundi. Et pour cause : l'affichage d'une liste de bénéficiaires de 509 logements sociaux. Les violences se sont soldées par un bilan de 10 blessés parmi les forces de l'ordre. Par ailleurs, 25 personnes ont été arrêtées.

La route nationale N° 5, reliant Sétif à Alger, a été fermé par les manifestants pendant un moment avant que les services de sécurité ne réussissent à rouvrir le tronçon. La veille, dans la soirée du samedi à dimanche, des émeutes se son t également déclenchées à Annaba. Cette fois-ci c'est à cause de la lutte contre le commerce informel. Selon les services de la wilaya c'est des commerçants exerçants sur les lieux évacués par la police qui ont provoqués ces émeutes.

La encore, 20 personnes ont été arrêtées. C'est le même scénario, route coupées, pneus brûlés…Il faut dire que beaucoup de jeunes algériens recourent systématiquement à l'émeute pour réclamer leurs droits, ou ce qui leurs semblent l'être. En dehors des quelques cas liés au banditisme et au commerce informel, la majorité de ces émeutes sont dues au fait que les autorités locales refusent de communiquer avec leurs citoyens. D'où des situations extrêmement graves quelques fois.

Elyas Nour

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Source : Algérie Focus
Date : June 28, 2016 at 02:47PM

Liberté de la presse/Après les télévisions, les autorités algériennes s’attaquent aux médias électroniques

Liberté de la presse/Après les télévisions, les autorités algériennes s'attaquent aux médias électroniques

C'est un signe inquiétant. Le ministère de la Communication a promis dans un communiqué rendu public ce mardi de soumettre les médias électroniques  à des "autorisations d'exercice des activités de communication". Une mesure entièrement illégale puisqu'elle s'inscrit en porte à faux par rapport au code de l'information qui régit l'activité du journalisme en Algérie. 

Dans la Loi organique n° 12-05 du 18 Safar 1433 correspondant au 12 janvier 2012 relative à l'information, il est clairement explicité que l'activité des médias électroniques en Algérie n'est soumise à aucun agrément particulier. Seul l'Article 71 de cette loi stipule que "L'activité de presse électronique et l'activité audiovisuelle en ligne s'exercent dans le respect des dispositions de l'article 2 de la présente loi organique". Or, l'article 2 de la même loi régissant l'information en Algérie explique tout simplement que "L'information est une activité librement exercée dans le cadre des dispositions de la présente loi organique, de la législation et de la réglementation en vigueur et dans le respect :

– de la Constitution et des lois de la République, – de la religion musulmane et des autres religions,

– de l'identité nationale et des valeurs culturelles de la société, – de la souveraineté nationale et de l'unité nationale,

– des exigences de la sécurité et de la défense nationale,

– des exigences de l'ordre public,

– des intérêts économiques du pays, – des missions et obligations de service public,

– du droit du citoyen à être informé d'une manière complète et objective,

– du secret de l'instruction judiciaire, – du caractère pluraliste des courants de pensées et d'opinions,

– de la dignité de la personne humaine et des libertés individuelles et collectives.

Il suffit donc aux médias électroniques algériens de respecter ces principes généraux. Il n'est nullement question "d'une autorisation d'exercice des activités de communication". Le ministère de la Communication a, semble-t-il, inventé une nouvelle disposition qui n'existe dans aucun dispositif réglementaire algérien. Et pourtant, mardi, dans son communiqué, le département de Hamid Grine expluq'il "a pour mission de veiller à la régulation des activités de communication, y compris celle liées aux médias électroniques (journaux, radios télévision et sur Internet), de concert avec les entités de régulation". Aucune autorité de régulation des contenus sur internet ou des médias électroniques n'existe en Algérie. Le code de l'information dans notre pays ne soumet les médias sur internet à aucune autorité particulière. Sur quelle base juridique, le ministère de la Communication envisage de réguler tous les contenus journalistiques diffusés et produits sur Internet ?

Pour l'heure, cette mise en demeure adressée au départ aux télévisions privées s'apparente à un avertissement lancé à l'encontre des médias électroniques dont l'influence sur la population algérienne est devenue aujourd'hui incontestable. Ceci dit, cette étrange sortie du ministère de la Communication prouve que les hauts cadres de ce département ministériel ignorent les lois de leur propre secteur. Aucun cadre réglementaire ne les autorise à autoriser ou interdire un site internet. Que se passe-t-il ainsi dans l'esprit des gestionnaires de ce ministère ?

Voici enfin tout ce que dit la Loi organique n° 12-05 du 18 Safar 1433 correspondant au 12 janvier 2012 relative à l'information à propos des médias électroniques :

Art. 67 ــ Il est entendu par presse électronique, au sens de la présente loi organique, tout service de communication écrite en ligne destiné au public ou une catégorie de public, édité à titre professionnel par une personne physique ou morale de droit algérien qui a la maîtrise de la ligne éditoriale de son contenu. Art. 68 ــ L'activité de presse écrite en ligne consiste en la production d'un contenu original, d'intérêt général, renouvelé régulièrement, composé d'informations ayant un lien avec l'actualité et ayant fait l'objet d'un traitement à caractère journalistique. Les publications diffusées en version papier ne rentrent pas dans cette catégorie lorsque la version mise en ligne et la version originale sont identiques. Art. 69 ــ Il est entendu par service audiovisuel en ligne, au sens de la présente loi organique, tout service de communication audiovisuelle en ligne (Web Tv et Web Radio) destiné au public ou une catégorie de public, produit et diffusé à titre professionnel par une personne physique ou morale de droit algérien qui a la maîtrise éditoriale de son contenu. Art. 70 ــ L'activité audiovisuelle en ligne consiste en la production d'un contenu original, d'intérêt général, renouvelé régulièrement, composé notamment d'informations ayant un lien avec l'actualité et ayant fait l'objet d'un traitement à caractère journalistique. N'entrent dans cette catégorie que les services audiovisuels ayant une activité exclusivement en ligne. Art. 71 ــ L'activité de presse électronique et l'activité audiovisuelle en ligne s'exercent dans le respect des dispositions de l'article 2 de la présente loi organique. Art. 72 ــ Les informations qui constituent un outil de promotion ou un accessoire d.une activité industrielle ou commerciale sont exclues de ces définitions

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Source : Algérie Focus
Date : June 28, 2016 at 01:17PM