samedi 31 octobre 2015

Toponymie/ En finir avec les « barbarismes »!

Des cités baptisées au nombre de logements qu'elles comportent aux arrêts de bus identifiés à une spécificité de leurs lieux d'implantation, le paysage urbain algérien est truffé de « barbarismes » servant de toponymie. Pourtant, notre patrimoine, autant historique que culturel, dispose d'un réservoir quasi-illimité de possibilités de dénomination.

Intervenant lors d'une rencontre intitulée « onomastique et identité culturelle », organisée dans le cadre du SILA,  le directeur  du Centre de recherche en anthropologie sociale et culturelle (CRASC), Brahim Atoui a appelé, jeudi, à Alger, à la « normalisation » des noms donnés aux lieux publics en « préalable » à la dénomination et à l'identification de ces espaces. Il a plaidé pour une toponymie normative pour uniformiser la transcription des noms des lieux publics.

Evoquant l'existence d'une base de données, élaborée en 1996 par un groupe de chercheurs  de l'Institut national de cartographie et de télédétection (INICT), comportant quelque 200. 000 toponymes, il a demandé son application après approbation de la Commission nationale de topographie, une instance sous tutelle du ministère de la Défense nationale.

L'intérêt de  normaliser les toponymes, a indiqué le chercheur, est dicté par le souci de préserver  la mémoire, les noms de figures nationales donnés aux lieux publics.

M.Atoui, également membre du Groupe d'experts des Nations unies pour les noms géographiques(GENUNG) pour l'Afrique, a relevé un « dérèglement toponymique » touchant les villes algériennes dont certaines, a-t-il rappelé, portent des noms datant de l'époque coloniale, ottomane et française.

Outre leur valeur culturelle, les toponymes normalisés permettent un usage utilitaire dans l'espace urbain, à l'instar de la distribution du courrier ou encore l'organisation des secours en cas de catastrophe naturelle.

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Source : Algérie Focus
Date : October 31, 2015 at 02:23PM

Bouteflika/ « Le projet de révision constitutionnelle sera bientôt rendu public »

Abdelaziz Bouteflika a annoncé ce samedi que le  « projet de révision constitutionnelle sera bientôt rendu public ». A la veille de la célébration du 1er Novembre, le Chef de l'Etat a promis aux Algériens « une démocratie plus apaisée dans tous les domaines ». 

Dans un message à l'occasion de la commémoration du 61ème anniversaire de la Révolution du 1er novembre 1954, Abdelaziz Bouteflika s'exprime enfin au sujet de la révision constitutionnelle qui déterminera l'avenir de l'Algérie. Selon le locataire du palais d'El-Mouradia, les futurs changements qui seront apportés à la Constitution permettront de « consolider ou parachever, y compris dans les domaines politique et de la gouvernance » les réalisations acquises.   « La révision de la constitution aspire à  « consolider l'unité nationale autour de notre histoire, de note identité et de nos valeurs spirituelles et civilisationnelles » et  « de promouvoir la place et le rôle de la jeunesse face aux défis du millénaire », assure Abdelaziz Bouteflika.

La future Constitution ambitionne également, à travers « les garanties nouvelles » proposées de « conforter le respect des droits et libertés des citoyens ainsi que l'indépendance de la justice« , s'enthousiasme enfin Bouteflika, qui n'a pas expliqué si la future constitution sera soumise à l'épreuve du référendum populaire où si elle sera uniquement validée au niveau des deux chambres du Parlement.

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Source : Algérie Focus
Date : October 31, 2015 at 02:00PM

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Un jeune algérien fait pleurer le jury de « La France a un incroyable talent »Lire l'article : http://goo.gl/hrCUHr

Posted by Algerie360.com on Friday, October 30, 2015

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Source : Algérie Focus
Date : October 31, 2015 at 01:10PM

Plusieurs cas enregistrés à Ouargla/ Le paludisme est de retour en Algérie

Le paludisme soulève un véritable vent de panique dans le sud du pays. Plusieurs personnes atteintes de paludisme ont été hospitalisées et le ministère de la Santé a sonné l'alarme afin d'empêcher la propagation de cette maladie très dangereuse. 

Selon l'APS, trois nouveaux cas suspectés de paludisme ont été enregistrés ces dernières heures dans la wilaya d'Ouargla, portant ainsi le nombre à neuf (9) patients. Toutes ces personnes sont sous contrôle médical au niveau des services de santé de la wilaya, dans l'attente de la confirmation officielle de la maladie par l'Institut  national de santé publique (INSP, Alger), a expliqué le wali d'Ouargla, Saâd Agoudjil, cité par la même source. Auparavant, six cas suspectés de paludisme avaient été décelés dans plusieurs localités de la wilaya.

A Ouargla, la mobilisation est générale et une campagne pour circonscrire la maladie et éviter sa propagation a été lancée. Par ailleurs, une étude épidémiologique globale est toujours en cours afin de déterminer le vecteur de la pathologie, a-t-on appris. De son côté, le ministère de la Santé a annoncé qu'une commission ministérielle a été dépêchée à Ouargla pour entamer une enquête sur les cas suspectés de paludisme.

Le paludisme (ou malaria) est une maladie qui peut être mortelle. Elle est due à des parasites du genre Plasmodium transmis par des moustiques de type Anopheles infectés, qui piquent habituellement la nuit. Selon les experts de l'organisation mondiale de la santé (OMS), le manque criant d'hygiène favorise le développement de ces moustiques.

Rappelons que l'Algérie avait connu, par le passé, une série de cas de paludisme à travers le pays. Des statistiques de l'Institut national de la santé publique (INSP), datant de 2008, précisent que pas moins de 196 cas de paludisme ont été recensés à travers le pays.

 Nourhane S. 

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Source : Algérie Focus
Date : October 31, 2015 at 10:24AM

Autoroute Est-Ouest/ Le ministre des Travaux publics menace les entreprises et bureaux d’études chargés de la réalisation

Les retards constatés dans la réalisation des travaux de l'autoroute Est-Ouest ont provoqué la colère noire du ministre des Travaux Publics, Abdelkader Ouali. Ce dernier est monté au créneau pour menacer les 61 entreprises nationales (publiques et privées) et étrangères, constituées en groupements, aux côtés de 32 bureaux d'études et d'exécution, chargées de réaliser les 15 pénétrantes et rocades totalisant 900 km, devant relier plusieurs villes de l'intérieur du pays à l'autoroute. 

« Le constat que nous avons fait est que dans la plupart des chantiers, seulement 40% du matériel et du personnel sont installés », s'est indigné le ministre des Travaux Publics. « Vous étiez retenus parce que vous nous avez présenté des performances en matière de délais », a-t-il souligné pour exprimer sa profonde déception. « Je ne veux pas entendre les arguments qui ont déjà servi à justifier ces retards », a encore lâché Abdelkader Ouali, selon lequel la lenteur des travaux ne peut pas s'expliquer uniquement par le problème lié aux enveloppes financières consacrées aux indemnisations des propriétaires des terrains expropriés. « Ce problème était réglé », a-t-il assuré.

« Je veux que nous définissions précisément toutes vos contraintes et problèmes. Nous devons tous travailler ensemble pour la réussite de ces projets », a plaidé Ouali recommandant aux intervenants dans ces projets de mieux coordonner.  « Nous avions opté pour le gré à gré (dans l'octroi des marchés) parce que ces projets avaient un caractère urgent. Les retards ont un coût et des incidences« , a-t-il averti en dernier lieu.

Nourhane S. 

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Source : Algérie Focus
Date : October 31, 2015 at 09:56AM

Sila 2015/ Régis Debray: « Le problème c’est la religion sans culture, et surtout la religion sans culture religieuse »

Ce jeudi 29 octobre, Régis Debray était présent au Salon International du Livre d'Alger, pour rencontrer ses lecteurs algériens. Ce fut l'occasion pour Algérie-Focus, lors d'une séance organisée par l'Institut Français d'Alger, de lui poser quelques questions sur la place du français et de la francophonie au Maghreb ainsi que dans le Monde arabe. Cette discussion sur le rôle des langues dans nos sociétés a peu a peu évolué vers une remise en cause des systèmes éducatifs français et algériens, et a permis d'évoquer l'une de ses propositions phares pour l'école française: l'enseignement du fait religieux. En fin d'après-midi, un débat fut organisé avec Kamel Daoud, et ce fut l'opportunité de préciser leurs positions sur ces questions majeures.

Le philosophe français est un républicain forcené, un 'souverainiste de gauche' dit-on souvent, et la question de l'éducation, et donc de la formation de citoyens libres, occupe dès lors une place de choix parmi ses thèmes de prédilection.

En lui parlant de coopération bilatérale en matière d'éducation entre la France et l'Algérie, avec la possibilité à terme de renforcer l'enseignement de l'arabe littéral en France, de la même manière que doit être soutenu l'enseignement du français dans les pays maghrébins, M. Debray acquiesce : « Il y a un travail d'enseignement à faire, en effet, et pas seulement en matière de langues, et c'est pour cela que j'avais mis en avant l'importance de l'enseignement du fait religieux à l'école de la république ».

Le philosophe français insiste alors sur un point : l'enseignement du fait religieux n'est évidemment pas un enseignement 'religieux', c'est un enseignement laïc, comme tous les savoirs enseignés à l'école républicaine, mais un savoir sur les religions et leur histoire, et donc sur nos civilisations : « Les jeunes générations doivent être capables de comprendre les origines de leur civilisation, et une culture religieuse est dès lors fondamentale ».

Il évoque alors un problème récurrent en France, mais qui semble aussi bien présent en Algérie : la qualité de la culture religieuse des jeunes populations. « Le problème c'est la religion sans culture, et surtout la religion sans culture religieuse », explique-t-il. La possibilité d'égarement et la potentielle manipulation de jeunes citoyens n'ayant pas une érudition religieuse suffisante est alors plus forte. Un tel enseignement, pour l'écrivain, est d'importance vitale car il permet « de désamorcer les guerres religieuses, mais aussi d'apaiser les tensions communautaires ».

Laïcité intelligente

Il fait alors la promotion d'une laïcité 'intelligente', qui « comprend le religieux, sans en faire abstraction ». Alors qu'une dame algérienne, dans le public, s'offusque de cette vision de la gestion de l'espace public, il regrette justement la « conception biaisée » de la laïcité qui circule bien souvent dans les sociétés musulmanes : « Il ne faut surtout pas confondre la laïcité et l'athéisme, la laïcité n'est pas une idéologie et ne cherche pas à remplacer les religions, et ce n'est pas non plus une 'privatisation' de la religion, c'est un cadre de vie qui cherche à faire coexister les religions de manière pacifique ».

Comment expliquer l'incompréhension globale qui règne autour de ce terme au sein de la société algérienne ? Un peu plus tard dans l'après-midi, Kamel Daoud a débattu avec M. Debray, et a expliqué que l'a priori négatif sur ce concept libertaire était lié à son association à la France, « la laïcité est associé à une idée française et à l'histoire coloniale », ainsi qu'à l'appropriation des débats sur les questions religieuses par les islamistes : « Depuis 20 ans, c'est 'la' question principale, mais ce sont les islamistes qui ont, dès le début, défini les termes du sujet, de manière biaisée évidemment, et nous en payons le prix aujourd'hui ». Sur le premier point, une dame du public a évoqué l'existence millénaire du concept de laïcité au sein de nombreuses « assemblées de village » en Algérie, argument battant en brèche l'idée d'une laïcité aux origines purement françaises.

L'individu en question

Leur débat était passionnant. Ces deux écrivains viennent d'univers fort différents, mais se rejoignent sur plusieurs points. Si Debray fait une distinction fondamentale entre l'individu et le citoyen pour comprendre l'objectif même de laïcité, celui de transformer justement une masse d'individus en un collectif de citoyens, Daoud regrette quand à lui l'inexistence, pour le moment, de « l'individu » en Algérie : « Nous sommes dans une société où l'individu n'est pas encore né », explique-t-il.

Leur opposition théorique se trouve justement dans cette différence culturelle. En simplifiant volontairement le trait, on peut dire que Debray souligne la régression du « nous » dans les sociétés occidentales, là où les 'individus', devenus 'citoyens', se transforment progressivement en de simples 'consommateurs', alors que Daoud évoque au contraire l'absence du « je » dans une société algérienne qui ne le voit que « comme une singularité, comme une dissidence » : « Tant que l'individu n'existe pas, la République ne pourra pas naître ».

Leur réconciliation s'opère par les nuances de Debray : « En réalité, le 'je' comme le 'nous' menacent le monde », et la laïcité apparaît alors comme un instrument au service d'un Etat bienveillant, soucieux de réguler les espaces mouvants s'établissant entre ce 'je' déshumanisé et ce 'nous' auquel certains reprochent sa dimension liberticide.

Si le débat était fort intéressant, on aurait aussi aimé voir les arguments d'un anti-laïcard féru face à ceux de Régis Debray et de Kamel Daoud, même si certaines des questions et interventions du public étaient particulièrement pertinentes. Leur intelligence et leur sens de la formule a néanmoins ravi l'auditoire de l'Institut Français d'Alger, et leur présence dans la capitale algérienne laisse espérer de futurs débats enflammés sur ces questions cruciales.

Tahar S. 

 

 

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Source : Algérie Focus
Date : October 31, 2015 at 09:55AM

vendredi 30 octobre 2015

Vidéo. Crise Financière/Amar Ghoul propose de réduire de 5 à 7 % les salaires des hauts responsables

Amar Ghoul, ministre du tourisme et de l'artisanat, a appelé à la réduction des salaires des hauts responsables et cadres dirigeants de l'Etat pour faire face à la crise financière qui plombe sévèrement les finances publiques. 

« Nous proposons de réduire de 5 à 7 % les salaires des hauts responsables du gouvernement. Nous proposons cette mesure symbolique pour donner l'exemple et montrer notre solidarité avec notre pays qui souffre de cette crise financière », a expliqué Amar Ghoul lors d'un meeting de son parti obédience islamiste, le parti TAJ. Amar Ghoul a plaidé également en faveur d'une meilleure maîtrise des dépenses publiques pour pouvoir affronter cette crise financière.

Cette proposition d'Amar Ghoul intervient au moment où le gouvernement algérien s'échine à trouver des solutions contre la très morose conjoncture économique. Plusieurs projets d'infrastructures publiques ont été gelés et des ministres ont été instruits de réduire leur train de vie.

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Source : Algérie Focus
Date : October 30, 2015 at 03:45PM

SILA 2016/A quoi rime la distribution gratuite du Coran dans le stand de l’Arabie Saoudite ?

Au niveau du stand de l'Arabie Saoudite au Salon International du Livre d'Alger (SILA), le Coran est distribué gratuitement et de nombreux algériens se bousculent pour s'offrir des exemplaires du Livre Saint. Les représentants des éditeurs saoudiens rassemblés dans ce stand ont même offert à plusieurs Algériens des éditions de luxe du Saint Coran. Une distribution gratuite qui n'a pas manqué de soulever de nombreuses interrogations. 

Le Coran est un livre, pourtant, répandu en Algérie et qui ne fait l'objet d'aucune pénurie. L'Algérie n'est-elle pas capable d'imprimer elle-même ce livre sacré ? Et pourquoi des saoudiens s'invitent au SILA, un événement culturel et non pas cultuel, pour faire la promotion gratuite et massive d'un Livre Saint que les Algériens connaissent parfaitement puisqu'ils sont eux-mêmes des musulmans convaincus ?

En plus, les sources de financement de cette opération de distribution gratuite demeurent très opaques. Au stand officiel de l'Arabie Saoudite, personne ne veut s'étaler sur les objectifs précis de cette opération. L'Ambassade de l'Arabie Saoudite accorde-t-elle un budget spécial pour soutenir cette opération ? Aucun responsable de cette représentation diplomatique n'a daigné fournir des explications. Les organisateurs du SILA qui ont émis des réserves à propos de pas moins de 100 livres, n'ont nullement réagi face à cette distribution gratuite. Ont-ils autorisé cette opération ? Y-a-t-il un accord entre les autorités algériennes et saoudiennes dans ce sens ? Là-aussi, aucun responsable du SILA ne souhaite éclairer notre lanterne. Une seule chose est sûre : l'Algérie est un pays musulman depuis des siècles et ne semble, guère, avoir besoin d'une « campagne d'islamisation » pour défendre les valeurs d'une foi profondément enracinée dans notre pays. A moins que l'Arabie Saoudite, pays du wahhabisme rampant et foyer du salafisme rétrograde, ne considère pas réellement l'Algérie comme un pays musulman.

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Source : Algérie Focus
Date : October 30, 2015 at 12:11PM

Littérature/Un écrivain Algérien remporte le Grand Prix du roman de l’Académie française

C'est une véritable consécration ! L'écrivain algérien Boualem Sansal remporte le Grand Prix du roman de l'Académie Française, l'un des prix littéraires les plus prestigieux en France. Boualem Sansal a été récompensé pour son roman 2084.

En France, ce livre est considéré par la presse française comme l'un des grands succès de librairie de la rentrée littéraire de cette année. L'Académie française célèbre, en plus, cet automne le centenaire de son Grand Prix du roman, décerné pour la première fois en 1915.  Controversé et contesté pour ses prises de position en Algérie, les livres de Boualem Sansal sont très peu lus. Mais, ailleurs, à l'étranger, les romans de cet écrivain algérien font l'unanimité et suscitent un grand intérêt. Cette distinction démontre, enfin, la vitalité et la grande valeur de la littérature algérienne d'expression francophone qui continue d'explorer de nouveaux horizons en dépit de toutes les contraintes auxquelles elle est soumise dans son pays, l'Algérie.

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Source : Algérie Focus
Date : October 30, 2015 at 11:30AM

Décès/La Moudjahida Claudine Chaulet tire sa révérence

La Moudjahida Claudine Chaulet est décédée dans la nuit de jeudi à vendredi à Alger, à l'âge de 84 ans. Grande militante de la cause nationale, Claudine Chaulet s'est engagée très tôt du côté des militants de l'indépendance. « J'avais compris que le 1er Novembre était un événement extraordinaire qui allait donner enfin un sens aux luttes. C'est donc tout naturellement que je me suis engagée », avait-elle confessé. 

Avec son mari, le célèbre médecin Pierre Chaulet, elle avait participé à de nombreuses opérations secrètes du FLN. Après l'Indépendance, Claudine Chaulet est devenue professeure de sociologie à l'université d'Alger. En 2012, Pierre et Claudine Chaulet, ont publié leurs mémoires : Le choix de l'Algérie : deux voix, une mémoire,  aux éditions Barzakh. « Nous nous sommes voulus Algériens  à part entière. Et nous avons vécu comme tel », avaient confié dans ce livre ces deux monuments de l'histoire de la lutte pour la Libération nationale. Des mots qui résument tout. Soulignons enfin que l'enterrement aura lieu samedi aux cotés de son mari, le médecin et militant anti-colonialiste, le Moudjahid Pierre Chaulet, décédé il y a trois ans, au cimetière d'El Madania à Alger.

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Source : Algérie Focus
Date : October 30, 2015 at 10:48AM

1er Novembre/Ne dites rien à nos Martyrs

Il y a deux nations dont l'histoire contemporaine a forcé l'admiration du monde : Le Vietnam et l'Algérie. Deux pays arriérés et pratiquement illettrés, peuplés de paysans dont on a confisqué les terres et dont les enfants sont partis mourir en Europe pour la liberté des autres. Deux peuples qui ont juré de se libérer et qui n'ont eu peur ni du froid ni de la faim, ni des barbelés, ni de la gégène, ni du napalm. Deux peuples qui savaient qu'au bout de l'enfer il y avait la liberté et qu'il valait mieux mourir libre que de vivre asservi. Le Vietnam est venu à bout de La France puis des USA et l'Algérie a renvoyé La France. De la part des deux peuples, ce n'était plus du courage. Ce n'était plus de l'audace. C'était de l'insolence. Le pot de terre avait brisé le pot de fer. Le monde était abasourdi.

Nos combattants à nous méritent notre dévotion éternelle. Nos jeunes et nos moins jeunes ont-ils au moins idée de ce qu'a enduré notre peuple ? Des villages entiers rayés de la carte, des exécutions collectives, des bombardements au napalm, des charniers, de la torture et des viols. Du reste les mots ont-ils un sens pour ceux qui ne savent pas de quoi on leur parle ? Qui parle aujourd'hui du Premier Novembre ? Qui d'entre nous prend un moment pour penser à nos chouhadas. Qui d'entre nous réunit une fois par an sa famille, ses enfants, ses voisins pour leur rappeler ce que notre peuple a enduré ? Qui leur raconte les rafles, les GMC qui s'arrêtent à l'aube, les soldats qui fracassent les portes, les fouilles et les humiliations, les coups de pataugas dans les reins et les crosses sur les tempes ? Les hélicoptères qui pourchassent, qui bombardent, qui font du rase-motte dans les douars et qui empoisonnent les puits ?

Chaque Premier Novembre, ce jour-là, tout le pays devrait s'arrêter deux ou trois minutes dans un silence total, à l'appel des sirènes comme au Japon, pour penser à nos morts et nous rappeler ce pour quoi ils sont morts. Ce jour-là, nous devrions faire une prière pour les absents, déposer des gerbes de fleurs partout, même si les stèles et les monuments à leur gloire ne sont pas encore là.

Ce jour-là, nous devrions emmener nos enfants visiter les musées qui racontent notre révolution. Mais au fait où sont-ils ces musées ? Où sont les témoignages de notre gloire passée ? Où sont les films et les murs d'images pour nous rafraîchir la mémoire et marquer celle de nos enfants ? Leur dire que des hommes ont préparé ce grand jour dans le plus grand secret, durant de longues années de clandestinité et de trouille au ventre. Que de jeunes paysans ont rejoint les montagnes avec pour tout bagage, la moitié d'une galette, quelques dattes sèches et du courage à revendre. Que le pays entier s'est soulevé ce jour-là, sans télex, sans morse, sans Internet et sans portable et avec de vieux fusils de chasse. Que les femmes préparaient et posaient les bombes dans les villes.

Qu'un million et demi d'hommes de femmes et d'enfants sont morts dans un pays qui comptait moins de neuf millions d'habitants. Qu'il faut se rappeler le prix de la liberté. Que nos représentants qui sont partis négocier la paix avec les Français avaient moins de vingt huit ans de moyenne d'âge. Que rien ne les faisait douter de l'indépendance inéluctable. Qu'ils étaient culottés et que c'étaient nos champions.

Mais il ne faut pas leur dire que notre révolution a été trahie, que nos députés et sénateurs sont analphabètes, que nous avons oublié le pays profond, qu'il y des enfants qui font des kilomètres à pied pour aller à l'école, que cette école ne les mène à rien, que dans les montagnes on attend toujours l'électricité, qu'il y a des gens qui volent l'argent public, que les fils de riches se font soigner à l'Etranger, qu'on vend du pétrole pour acheter des manches à balai en Chine, que nous faisons venir des étrangers pour construire nos maisons, que nous allons en Tunisie pour nous soigner les dents et que nous n'avons même pas le droit de nous baigner l'été, quand il fait chaud, que les enfants sont en vacances et que nous ne savons pas quoi en faire. Ne leur dites rien de tout cela même si vous vous doutez bien qu'ils le savent. Pour ne pas les faire souffrir. Pour ne pas les faire désespérer et pour qu'ils restent fiers de leur pays.

Dites-leur seulement que  nos parents sont des héros, qu'ils sont morts pour nous, pour que nous vivions libres et ne plus jamais subir l'injustice, l'arbitraire et le fait du Prince. Cela fait toujours du bien.

Aziz Benyahia

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Source : Algérie Focus
Date : October 30, 2015 at 09:54AM

jeudi 29 octobre 2015

Affichage publicitaire/ J.C. Decaux remporte un important contrat en Algérie 

Dans le but de moderniser son affichage publicitaire et introduire de nouveaux dispositifs d'affichage, notamment digital, Rail Pub Affichage, filiale de la Société nationale de transport ferroviaire (SNTF) vient de signer un protocole d'accord avec la société française de marketing J.C. Decaux (JCD), hier à Paris. Ce protocole porte, notamment, sur la création d'une société commune «en vue de l'exploitation et de la commercialisation des dispositifs publicitaires dans les transports algériens opérés par la SNTF».

J.C. Decaux, « le média qui donne du pouvoir aux marques » pour déployer pleinement leur communication compte procéder à la modernisation du matériel d'affichage de la SNTF. L'accord pour la création d'une société commune signé, hier, par la Rail Pub Affichage, filiale de la SNTF, et cette société vise, en premier lieu, à permettre au transporteur ferroviaire de mieux soigner son image, de moderniser le matériel d'affichage et la possibilité d'introduire des dispositifs d'affichage digital très répandu en Europe, par exemple », explique-t-il.

Interrogé par TSA, le responsable de JCD Algérie, Samy Benoussaid a assuré que JCD vient d'entrer pour la première fois en partenariat direct avec une entreprise publique algérienne, dans le respect du cadre légal.

La société française JCD aura certainement 49% du capital contre 51 % pour la Rail Pub Affichage.

Nourhane S. 



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Source : Algérie Focus
Date : October 29, 2015 at 04:13PM

Doing Business 2016/ La bureaucratie empêche le développement économique de l’Algérie

Doing Business 2016, le rapport annuel publié par la Banque mondiale, est catégorique : l'Algérie est un pays sous-développé économiquement à cause de sa… bureaucratie. A travers ses multiples indicateurs, la Banque Mondiale classe l'Algérie au 163e rang mondial sur un total de 189 pays. Notre pays se retrouve ainsi parmi les 26 économies les plus sous-développées dans le monde. 

Quelle est donc l'origine de cette véritable décadence ? Le très mauvais climat des affaires qui empêche les entreprises, les hommes d'affaires et les investisseurs étrangers de travailler et de réussir leurs projets. Preuve en est, pour créer son entreprise, il faut en moyenne pas moins de douze procédures ! Sans compter un délai de 20 jours et un coût représentant 10,9% du revenu par habitant et un capital minimum de 23,6% de ce revenu, déplore la Banque Mondiale dans son rapport dans lequel elle liste de manière exhaustive les autres dysfonctionnements de notre économie qui tirent tous leur origine de la bureaucratie maladive de l'Etat.

Un autre exemple. Pour un simple raccordement au réseau électrique, un investisseur doit subir en moyenne cinq procédures et un délai de 180 jours. Pour obtenir un crédit bancaire, il s'agit tout simplement d'un cauchemar pour un investisseur. Notre pays se retrouve, sur ce point, parmi les 15 pires pays dans le monde ! Des données alarmantes qui font réellement froid dans le dos. En clair, l'Algérie est l'enfer des entrepreneurs. L'exact contraire du Singapour, de la Nouvelle-Zélande ou du Danemark, où l'acte de créer des richesses ne subit aucune contrainte. L'Algérie doit en urgence s'inspirer de ces pays.

Rappelons enfin que Doing Business mesure les réglementations de 189 pays concernant 11 domaines du cycle de vie d'une entreprise : création d'entreprise, octroi de permis de construire, raccordement à l'électricité, transfert de propriété, obtention de prêts, protection des investisseurs minoritaires, paiement des impôts, commerce transfrontalier, exécution des contrats et règlement de l'insolvabilité. Ce rapport est une véritable référence mondiale pour évaluer la politique économique menée par les gouvernements.



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Source : Algérie Focus
Date : October 29, 2015 at 03:53PM

Administration/ Les documents d’état civil peuvent être retirés via Internet

Très bonne nouvelle pour les Algériens. Les documents d'état civil peuvent désormais être retirés par le biais du net. Un bémol toutefois: seules les personnes détenant une carte nationale d'identité biométrique peuvent accomplir ces procédures.

Il s'agit là d'une avancée non négligeable pour  les citoyens résidant en Algérie et à l'étranger qui auront dorénavant la possibilité d'obtenir les documents d'état civil par le biais du net, a indiqué dans un communiqué, le ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales qui avait annoncé, mercredi, la légalisation de la procédure de transmission et de communication des documents d'état civil par voie électronique. Cette possibilité « s'étendra progressivement à tout autre acte administratif susceptible d'être délivré par les collectivités locales », a ajouté la même source.

Pour ce qui est de la procédure à suivre, le ministère a expliqué que chaque citoyen détenteur de la carte d'identité nationale biométrique « peut recourir à cette formule de retrait électronique des documents en question en introduisant dans le protocole du système de gestion son identifiant national ». Grâce à ce service, plusieurs tracas seront épargnés au citoyen qui n'aura plus à faire à l'humeur humaine.

Cette formule permettra aussi, souligne le communiqué de «faciliter et simplifier davantage les démarches administratives, d'éviter les erreurs, à dépersonnaliser le contact et réduire les déplacements, à décongestionner les services communaux d'état civil et à procurer une économie par la réduction du papier ».

Le département de l'Intérieur note que cette nouveauté s'inscrit dans le cadre de « sa politique d'informatisation des modes de gestion et de traitement des besoins nationaux en matière de prestation du service public et dans l'option retenue de la e-administration ».

Nourhane S. 



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Source : Algérie Focus
Date : October 29, 2015 at 02:50PM

Transport aérien/ Tassili Air Lines va desservir Paris

Air Algérie ne sera pas la seule compagnie à desservir Paris, la capitale française. Sa « concurrente » nationale, Tassili Airlines (TAL), sera désormais de la partie.

Selon un communiqué de la compagnie, repris par l'APS, TAL opèrera « cette liaison à raison de deux fréquences par semaine à travers des avions de type Boeing 737 800NG d'une capacité de 135 sièges pour la classe économique et 20 sièges pour la classe affaires ».

« L'ouverture de cette nouvelle ligne sera accompagnée d'une tarification promotionnelle et une très bonne qualité de service, aussi bien à bord qu'au sol », assure la TAL.

La compagnie, qui ouvre ainsi sa quatrième desserte internationale, a indiqué que la vente de billets se fera via le réseau de distribution propre de la TAL, soit 158 agents agréées à travers le territoire national, le site internet « E-Booking » et le nouveau site web de la compagnie avec la possibilité d'achat par cartes Visa et Master Card.

Tassili Airlines est à l'origine une entreprise mixte entre Sonatrach et Air Algérie. Elle était destinée au transport des personnels de la compagnie pétrolière vers les villes du Sud. Mais les autorités ont décidé d'en faire une compagnie à part entière avec des capitaux de la Sonatrach dont elle est une filiale. L'essentiel de son chiffre d'affaires est réalisé dans le trafic interne.

Essaïd Wakli



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Source : Algérie Focus
Date : October 29, 2015 at 11:57AM

Loi de finances 2016/ Les salariés devront payer plus d’impôts 

L'année 2016 s'annonce sous de mauvais auspices pour les salariés algériens. Ils devront,en effet, s'acquitter de plus d'impôts que lors des années précédentes. Les prélèvements à la source de l'impôt sur le revenu vont connaître une hausse importante.  C'est ce que prévoit le projet de Loi de finances 2016.

Selon le quotidien arabophone Echorouk, qui a donné des détails de la version remise par la commission des finances de l'APN, les salariés devront payer des impôts allant de 10% pour un salarié qui touche le salaire minimum (SNMG) à 50% pour ceux qui ont un salaire supérieur à six fois le salaire minimum, c'est-à-dire 108000 DA.

Le montant de l'impôt à payer est de 35% pour les salariés qui perçoivent un salaire de trois fois le SNMG. Le pourcentage s'élève à 30% pour les salaires équivalents à quatre fois le salaire minimum, et à 40% pour les salariés qui sont payés à cinq fois le SNMG.

Il n'y a pas que les salaires qui sont touchés par les nouveaux impôts. Les propriétaires terriens, y compris ceux qui disposent de terres agricoles, seront fortement taxés. Et les redevances peuvent aller de 3% pour une terre agricole non exploitée à 5% pour les assiettes urbanisables non-construites.

Autres taxes, déjà connues mais qui vont connaître une augmentation sensible : les vignettes automobiles. Celles-ci vont aller de 500 Da pour les véhicules légers de 10 ans d'âge à 15 000 dinars pour des véhicules utilitaires, notamment ceux du transport de voyageurs et celles du gros tonnage.

Dans le même projet de loi, qui va certainement susciter des polémiques, de nouvelles taxes sont introduites pour les salles des fêtes, les hôtels et lieux de rassemblement. Autant dire que ce sont des taxes et impôts qui vont tout faire augmenter.

Essaïd Wakli



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Source : Algérie Focus
Date : October 29, 2015 at 10:31AM

Contribution/ Avons-nous tué l’esprit du 1er Novembre?

Comme chaque année, le 1er Novembre émerge de l'histoire alors que s'alourdit le bilan de nos failles en tant que société, en tant que peuple. Nous avons perdu les repères de nos ancêtres et perverti les valeurs de nos aînés. Plus encore, nous avons hypothéqué l'avenir de nos enfants, ne serait-ce qu'à travers la faillite de notre éducation, académique comme citoyenne, et l'absence de savoir-faire qui signe notre dépendance des autres.

Le sens du tragique est bien sûr dans les conséquences de nos actes sur le pays. Mais le sens du tragique vient surtout du fait que toute cette gabegie ne nous interpelle plus. Elle ne semble plus nous déranger et glisse sur notre algérianité comme pluie sur glace, comme si nous étions désormais formatés pour composer avec la laideur et la médiocrité, le désordre et la violence. Sommes-nous conscients que c'est ainsi que nous présentons au monde l'Algérie. Un pays qui dérive entre un pouvoir opaque, aveugle, mais sans partage; un peuple rendu à l'indifférence et le fatalisme, et une opposition incapable de s'inscrire dans l'histoire.

Comme chaque année, le 1er Novembre revient porteur du même espoir: trouver quelques fibres de fierté à inscrire dans notre histoire. Inlassablement, il fouille dans nos vies, nos projets, nos réalisations, en vain. Rien de ce que nous affichons n'honore la mémoire de Novembre et les sacrifices qu'il a coûté aux nôtres. Et pour cause, un simple regard sur l'état du pays et de son peuple renseigne sur la démission de la conscience collective.  Tout un affront pour le 1er Novembre 54, ce vigile de notre histoire qui revient secouer inexorablement notre mémoire, avant de repartir vaincu et répudié par la somme de notre ignorance aggravée par l'suffisance maladive qui nous empêche de nous corriger et de grandir pour assumer notre destin de peuple libre.

Cette année encore, nous allons tuer l'esprit du 1er Novembre. Comme de coutume, nous n'avons rien changé, ni dans notre façon d'être ni dans notre façon de faire. Fidèles à nos petites lâchetés et à notre égoïsme, comme nos gouvernants à leurs fausses promesses, nous foulerons aux pieds le grand rêve de nos mères et nos pères.

Nous nous lamenterons un coup au buffet de nos frustrations en tous genres, puis, un peu par lâcheté, un peu par égoïsme, nous invoquerons la formule magique d'Allah ghaleb et tournerons le dos à l'idéal de l'État de droit, presque convaincus par ceux qui nous disent qu'il n'est pas fait pour nous. Une autre façon de dire que nous avons besoin d'un gourdin pour fonctionner.

Nous oublierons alors, la grande leçon de courage et de dignité enseignée par le combat de nos parents et continuerons de faire à l'Algérie le mal qu'on lui fait depuis plus d'un demi siècle, en acceptant la recette du pouvoir faite d'humiliation et de déni de nos droits humains.

Et comme chaque année, en ce jour du 1er novembre 2015, coincés entre l'hypocrisie et le mensonge, nous regarderons nos enfants saluer le drapeau et chanter «kassamane» en faisant semblant d'être libres dans la kermesse bien gardée de notre régime autoritaire. Jusqu'à quel 1er Novembre accepterons-nous ce rôle de société-accessoire au service du pouvoir au lieu d'une force agissante sur son destin et celui de son pays? D'ici le prochain, tant de choses pourraient être faites…

Zehira Houfani Berfas



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Source : Algérie Focus
Date : October 29, 2015 at 10:09AM

Internet/ Réalisation d’un nouvau câble dès novembre

Pour éviter des coupures dans la connexion Internet, le gouvernement a décidé de lancer les travaux de construction d'un nouveau câble devant relier Oran à Valence, en Espagne. C'est du moins ce qu'a annoncé, mercredi, Imane Houda Faraoun, la ministre de la Poste et des TIC, lors d'une conférence de presse.

« Le projet de réalisation d'un câble sous-marin Oran-Valence,initié en 2009, et Alger-Valence, d'une longueur de près de 550 km, sera lancé au cours du mois de novembre prochain », a précisé Mme Faraoun. Selon elle, « le coût global de ce projet, dont les travaux s'étaleront sur 14 mois, est estimé à 36 millions d'euros (26 millions pour le projet Oran-Valence et 10 millions pour celui d'Alger-Valence », a-t-elle ajouté.

Le câble acheminant la bande passante et qui relie Annaba à Marseille, assure 80% de la connexion Internet du pays. Un incident, intervenu suite à la coupure de ce câble, a plongé le pays dans un black-out presque total. Cela risque de provoquer même des troubles sécuritaires.

Des voix se sont élevées pour réclamer la réalisation de nouveaux câbles, chose qui permettra de sécuriser le pays en matière de connexion Internet.

Essaïd Wakli



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Source : Algérie Focus
Date : October 29, 2015 at 09:52AM

Bac 2016/ L’épreuve de sport annulée

La ministre de l'Education nationale, Noria Benghebrit, l'avait préalablement annoncé: certaines matières du Baccalauréat allaient être annulées et compensées par la moyennes des notes obtenues durant toute l'année scolaire. Ainsi, pour la prochaine session, celle de 2016, ce sera le cas pour l'épreuve d'éducation physique et sportive.

En effet, le quotidien arabophone «El Khabar» a révélé hier que le ministère a adressé, récemment, un courrier aux directions de l'éducation de l'ensemble des wilayas les informant que de cette décision. Quelques années seulement après l'avoir institué, l'épreuve de sport au Bac est ainsi abandonnée. Elle l'est également pour les candidats au BEM et est, par contre, maintenue pour les candidats libres qui devront la passer entre les 13 et 17 mars prochain.

Il est par ailleurs prévu que d'autres matières connaîtront le même sort que le sport. Elles ne sont pas encore spécifiées.

Elyas Nour



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Source : Algérie Focus
Date : October 29, 2015 at 09:40AM

Qualité de l’éducation primaire/L’Algérie parmi les 25 pays les plus mal notés dans le monde

Un rapport international récent, établi annuellement lors du Forum économique mondial de Davos (Suisse), évalue sévèrement le niveau de l'éducation primaire en Algérie. Il est classé, pour l'année en cours, parmi les 25 plus mauvais systèmes  dans le monde ! 

Plusieurs facteurs peuvent expliquer ce mauvais classement. Un élément positif d'abord: le taux de scolarisation, plutôt élevé en Algérie, peut expliquer les déficiences d'un système qui offre à tous les enfants, quels que soient leurs milieux sociaux, un accès gratuit à l'éducation. Les chiffres montrent donc que, si l'Algérie se classe à la 115ème place (sur 140 pays évalués) dans la catégorie « qualité de l'éducation primaire », elle se classe, en revanche, à la 36ème place pour ce qui est du taux de scolarisation des jeunes (établi à 97.3%), une position tout à fait honorable.

Le rapport amène à relativiser cette mise en perspective. Comme le souligne effectivement une étude citée par le document, entreprise par les chercheurs Hanushek et Kimko en 2000, c'est principalement la qualité d'un système éducatif qui peut avoir un impact conséquent sur la croissance économique. Car il faut relever que ce rapport se préoccupe avant tout de l'impact économique de tous ces facteurs. Au-delà de la dimension morale politique, et l'ambition d'un peuple éclairé, capable de se gouverner, de choisir ses représentants, de se soulever, de s'indigner, de s'émanciper, c'est simplement la relation entre croissance économique et niveau éducatif que souligne le rapport du forum de Davos.

Evidemment, une main-d'œuvre mieux qualifiée sera plus efficace au travail, et l'économie sera plus compétitive. Mais surtout, de jeunes gens qui savent parfaitement lire, écrire, compter, comprendre, synthétiser, seront plus à même de faciliter le transfert de savoirs « sur de nouvelles informations, produits et technologies créées par d'autres ». L'éducation primaire, qui est la base fondamentale de la poursuite des études secondaires et tertiaires, doit pouvoir être un facteur de créativité, capable « d'augmenter la capacité du pays à créer du nouveau savoir, de nouveaux produits et de nouvelles technologies ».

On retrouve des chiffres et des tendances similaires pour ce qui est des niveaux secondaires et tertiaires. Les taux de scolarisation restent relativement élevés, même si le niveau du tertiaire est un peu plus en retrait (à la 76ème place du classement, alors que le taux pour le secondaire se situe à la 46ème place), mais la qualité de ces niveaux pêche autant que celle de l'éducation primaire. Le rapport classe la qualité générale du système éducatif à la 91ème place, avec un score de 3.3 (sur 7), et la qualité de l'enseignement des sciences et des mathématiques à la 105ème place, avec le même score.

Comment expliquer ces scores médiocres ?

Le rapporteur spécial de l'ONU, en début d'année, avait mis en exergue l'importance de la formation des enseignants et de leur accompagnement continue. Plus récemment, la visite de la ministre de l'Education nationale française, Mme. Najat Vallaud-Belkacem, et les relations bilatérales en matière d'éducation qui vont progressivement prendre place entre les deux pays, montrent la prise de conscience de l'Etat quand à la nécessité d'améliorer le niveau de ce système éducatif. La qualité de ce système passe par la formation des enseignants, mais aussi par celle des inspecteurs de l'éducation, qui sont, eux aussi, chargés d'une mission d'importance nationale, et en cela la coopération avec d'autres pays n'en sera que bénéfique.

Enfin, les nombreux experts à l'origine de ce rapport soulignent la nécessité d'un enseignement innovant et créatif, adapté aux besoins du 21ème siècle. Les débats actuels sur l'éducation montrent que les jeunes élèves ne doivent pas seulement apprendre un savoir et un contenu, mais ils doivent acquérir les outils qui leur permettront de penser de manière critique et créative. Dans cette perspective, la recherche actuelle révèle combien il est important d'associer aux disciplines classiques des enseignements artistiques et corporels, que ce soit grâce à la musique, aux relations interpersonnelles, au contrôle du corps grâce à la danse ou au théâtre, etc.

Encore une fois, il faut garder en tête que ce rapport cherche à mesurer la compétitivité  des nations évoquées, et que l'analyse du niveau éducatif est étudiée en relation avec cet objectif de compétitivité économique. Il faut, néanmoins, réaliser que l'éducation nationale doit rester un objectif moral et politique, celui de former des citoyens libres et égaux, et l'on ne saurait donc réduire un système à sa seule dimension économique. L'Algérie a besoin de former des citoyens, et pas seulement des producteurs ou des consommateurs serviles.

Tahar S. 

 

 



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Source : Algérie Focus
Date : October 29, 2015 at 09:28AM

TIC/ L’Internet moins chère et les PC plus onéreux en 2016

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Les tarifs Internet pratiqués en Algérie, du moins pour ce qui est des connexions de l'opérateur public Algérie Télécom, seront revus à la baisse à partir de l'année prochaine. C'est ce qu'a affirmé, aujourd'hui, la ministre de la Poste et des Technologies de l'information  et de la communication, Imane-Houda Faraoun, lors d'une conférence de presse animée au siège  de son ministère.

«Nous réfléchissons sérieusement à réduire les prix d'Internet graduellement  pour ne pas affecter les investissements futurs d'Algérie Télécom», a-t-elle déclaré. En d'autres termes, la baisse sera graduelle, mais au final les internautes payeront leurs connexions moins chers. Selon elle, «à la fin de la phase des grands investissements d'Algérie Télécom prévue en 2016, les prix d'Internet baisseront et le débit de la connexion augmentera». La ministre a fait indiqué que les prix pratiqués ailleurs, notamment chez nos voisins, sont plus accessibles. L'objectif, d'après elle, est d'arriver à des tarifs similaires. Mais cela ne doit pas se faire au détriment d'AT qui doit consentir beaucoup d'efforts, en terme d'investissement, sur le plan financier. D'où la décision de faire baisser les prix graduellement. «Algérie Télécom investit actuellement dans l'augmentation de ses capacités de stockage, la réduction du coût d'hébergement et l'amélioration de la sécurité de ses installations», a-t-elle encore ajouté.

A noter, par ailleurs, que le ministère des PTIC envisage de surtaxer l'importation du matériel informatique et téléphonique. Selon la Ministre, «une réflexion est menée à propos de l'augmentation des taxes d'importation des smartphones et des PC afin, dit-elle, d'encourager la production nationale.

Elyas Nour

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Source : Algérie Focus
Date : October 28, 2015 at 03:26PM

Élevons le niveau ! Par Abdou Semmar

Photo ma chronique

Baha Eddine Tliba, le controversé député FLN d'Annaba, est un "gros moche", un "obèse qui pue" et à qui il "faut deux chaises pour pouvoir s'asseoir". Ahmed Ouyahia, c'est le "Kabyle de service" qui exécute les sales besognes. Amar Saâdani est un "drabki idiot". Abdelaziz Bouteflika, "un handicapé impotent". Saïd Bouteflika, n'en parlons mêmes pas. Les insultes, les quolibets, les propos les plus abjects et les plus vulgaires sont utilisés par de nombreux Algériens pour exprimer leur désaccord avec les tenants du régime.

Sur les réseaux sociaux, des opposants farouches, des journalistes, des membres de partis politiques de l'opposition ou de simples observateurs de la scène politique recourent régulièrement à ces plaisanteries vulgaires et offenses d'une immoralité extrême pour critiquer les dirigeants. Ces gens-là sont loin d'ignorer que la bassesse des propos cause du tort à la légitimité du message. Pourquoi attenter à la dignité d'une personne lorsque l'on veut contester sa légitimité politique ? Répondre à la violence politique des représentants du régime par l'indécence ou l'obscénité n'a absolument rien de glorieux. C'est même une insulte au bon sens.

Le problème de Baha Eddine Tliba ne réside pas dans son poids et ne concerne nullement sa morphologie. C'est sa ligne politique, son positionnement sur l'échiquier politique national et ses relations avec les lobbies occultes du business et les apparatchiks du pouvoir qui sont contestables, critiquables et méritent de sérieuses investigations. S'en prendre à son poids ou son physique est non seulement une ineptie, mais aussi une impardonnable inélégance indigne des valeurs de notre peuple. Etre gros ou obèse n'est guère une tare qui doit alimenter un débat public et au nom de laquelle on doit clouer au pilori un personnage politique. Idem pour le handicap d'Abdelaziz Bouteflika. Il n'explique nullement la violation de la constitution, le bilan calamiteux de son quatrième mandat ou les dérives démagogiques de son règne.

Enfoncer Abdelaziz Bouteflika dans une méchante caricature à cause de son handicap physique est une imbécillité dangereuse. Plus de deux millions d'Algériens sont des handicapés moteurs. Sont-ils tous corrompus, dictateurs, mafieux ou je ne sais quoi encore ? L'handicap physique explique-t-il en quoi que ce soit l'illégitimité politique du président Bouteflika ? Heureusement que non ! L'insulte, l'humiliation et l'offense ont pris le dessus sur la refléxion, mûre, le débat responsable, les propositions rationnelles et l'analyse percutante. Sur les réseaux sociaux, ce fléau ravage tout sur son passage dans notre pays. Plus aucun débat n'est imaginable, plus aucune discussion politique n'est possible car tout vire rapidement à l'injure et l'outrage.

En Algérie, on ne fait aucune distinction entre le physique d'un homme politique et sa gouvernance. Aucune différence entre son intimité familiale et ses positions idéologiques. Les idées, les actions, ne sont plus des paramètres que notre opinion publique prend en considération. On attaque à l'un parce qu'il était "drabki", on accuse l'autre d"'homosexualité", on qualifie un laïc d'"ivrogne", un islamiste de "pédophile"… Une femme est l'objet des pires insultes dés qu'elle ose prendre la parole sur un sujet d'actualité. Les commentaires régionalistes et racistes sont légion.

Au final, notre pays fait les frais de ce niveau si bas, si médiocre, si décadent. Au lieu de chercher des alternatives et bâtir un nouveau projet de société, on patauge continuellement dans le cloaque des noms d'oiseaux. Pendant ce temps, les dirigeants, eux, profitent pour se maintenir au pouvoir. Ces éternels insultés trouvent parfaitement leur compte dans l'immoralité ambiante. Ils l'instrumentalisent pour répandre une autre immoralité. Financière et politique celle-là. Alors, de grâce, élevons le niveau!

 

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Source : Algérie Focus
Date : October 28, 2015 at 03:12PM

Usine Peugeot en Algérie/ Le projet presque finalisé, selon Bouchouareb

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L'implantation d'une usine de montage de véhicules en Algérie par le constructeur français Peugeot est un projet "presque finalisé", a fait savoir, mercredi, depuis Paris, le ministre de l'Industrie et des mines, Abdeslam Bouchouareb.  "Un pacte d'actionnaires sera prochainement signé", a expliqué encore Abdeslam Bouchouareb, selon lequel pour concrétiser définitivement le projet de Peugeot en Algérie, il reste uniquement "un ou deux petits points à régler", a-t-il indiqué à l'issue de sa rencontre avec le Medef-International.
"Je peux vous assurer que lors de la réunion du Comité intergouvernemental de haut niveau, co-présidée par les Premiers ministres des deux pays, que nous serons en situation de signature du pacte d'actionnaires", a-t-il ajouté. De son côté, l'agence de presse gouvernementale, l'APS, a révélé qu'une source proche du ministère de l'Industrie avait précisé que le problème du foncier a été réglé pour l'installation de l'usine dans la région d'Oran. Une assiette de 25 hectares a été même dégagée pour la sous-traitance.
Nourhane S. 

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Source : Algérie Focus
Date : October 28, 2015 at 02:22PM

Usine Peugeot en Algérie/Le projet est “presque finalisé”

USINE-Peugeot-207-sur-la-chaine

L'implantation d'une usine de montage de véhicules en Algérie par le constructeur français Peugeot est un projet "presque finalisé", a fait savoir mercredi depuis Paris le ministre de l'Industrie et des mines, Abdeslam Bouchouareb. 

"Un pacte d'actionnaires sera prochainement signé", a expliqué encore Abdeslam Bouchouareb selon lequel pour concrétiser définitivement le projet de Peugeot en Algérie, il reste uniquement "un ou deux petits points à régler", a-t-il indiqué à l'issue de sa rencontre avec le Medef-International.

"Je peux vous assurer que lors de la réunion du Comité intergouvernemental de haut niveau, co-présidée par les Premiers ministres des deux pays, que nous serons en situation de signature du pacte d'actionnaires", a-t-il ajouté. De son côté, l'agence de presse gouvernementale, l'APS, a révélé qu'une source proche du ministère de l'Industrie avait précisé que le problème du foncier a été réglé pour l'installation de l'usine dans la région d'Oran. Une assiette de 25 hectares a été même dégagée pour la sous-traitance.

Nourhane S. 

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Source : Algérie Focus
Date : October 28, 2015 at 01:59PM

Identité/ Idir: “Il n’y a pas d’Algérie sans amazighité ni d’amazighité sans l’Algérie”

idir

La langue amazighe doit exister au même titre que l'arabe. Le peuple doit l'accepter et l'Etat doit l'instituer. Elle doit obligatoirement faire partie du paysage culturel algérien car les Amazighs ont lutté pour que l'Algérie soit libre et indépendante. Il n'y a pas d'Algérie sans amazighité ni d'amazighité sans l'Algérie. Voici la belle déclaration du chanteur kabyle Idir et son vœu, formulé «sans animosité», de voir un jour la langue amazighe intégrée officiellement dans la société.  

Appelant à la reconnaissance de la langue amazighe, Idir a déclaré, dans une interview accordée au quotidien d'information francophone El Watan, hier mardi, que le peuple amazigh demande et réclame «des choses» depuis l'indépendance de l'Algérie en 1962, sans jamais voir ses vœux exaucer. «Je parle sans animosité mais avec mon cœur, ma retenue. Des gens pratiquant cette langue ont lutté pour la liberté de ce pays. Cette langue a droit de cité. Il n'y a aucune raison de ne pas l'intégrer dans le paysage culturel général algérien ».

Accusant le système de ne pas vouloir, à dessein, accorder à cette langue la place qu'elle mérite, Idir affirme que «c'est une lutte qu'il faut mener à bras-le-corps. J'estime que je suis libre. Je n'ai pas à faire de concession. Il n'y a pas d'Algérie sans amazighité ni d'amazighité sans Algérie. Parce que tout simplement, ce serait aller à l'encontre de ma personnalité », a ajouté le chanteur. Appelant à un dialogue sans violence, Idir assure que c'est le seul moyen pour permettre aux gens d'écouter attentivement et de comprendre. «Après, c'est entre le pouvoir et toi. Si une frange du pouvoir n'a pas envie de voir ta culture pleinement épanouie et explicitement représentée, ce n'est pas la peine de chercher à comprendre. Parce que l'idéologie prend le pas…», a-t-il souligné.

Idir transmet par ces déclarations un message de paix et interpelle sur la complémentarité de l'Algérie et de la Kabylie. Un message qui devrait faire réfléchir nos décideurs sur la nécessité de reconnaître définitivement la langue amazighe et lui accorder la place qui lui revient de droit.

Nourhane S. 

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Source : Algérie Focus
Date : October 28, 2015 at 01:42PM

Climat des affaires/ « L’Algérie peut devenir le porte-avion des entreprises françaises en Afrique» 

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Il ne fallait surtout pas rater la fin du séminaire sur le climat des affaires organisé, hier mardi, à l'Institut Français d'Alger, dans la cadre de la visite en Algérie, à la tête d'une délégation de chefs d'entreprise français, du sénateur-maire de Lyon, M. Gerard Collomb.

C'est en effet principalement l'intervention de M.Karim Abdellaoui, un entrepreneur franco- algérien, PDG de APRC, spécialisée dans la conception et la réalisation d'infrastructures logistiques, qui a capté l'attention. M .Abdellaoui a plaidé devant ses pairs de la région lyonnaise, mais aussi devant nombre de dirigeants d'entreprises françaises installées en Algérie de longue date, en faveur d'une démarche très offensive d'investissement dans notre pays. « L'Allemagne, affirme M.Abdellaoui, a renforcé sa compétitivité grâce au développement de ses investissements en Europe de l'Est. La France doit faire la même chose en utilisant l'Algérie pour développer la compétitivité de ses entreprises ». L'entrepreneur lyonnais considère que «  l'Algérie peut devenir le porte-avion des entreprises françaises en Afrique ».

« L'Algérie, le pays le plus stable de la région »

Pour Karim Adellaoui, qui considère l'Algérie comme « le pays le plus stable de la région pour encore de nombreuses années », les délocalisations  d'investissement vers notre pays sont intéressantes à plus d'un titre pour les entreprises françaises. Il mentionne notamment, outre la proximité géographique et le faible coût des transports, ceux également très compétitifs de l'énergie ainsi que  celui de la main d'œuvre. Seul problème, celui « des coûts d'approche qui atteignent couramment 35% de la valeur des produits alors que la moyenne mondiale se situe autours de 5%.»

Et apparemment, M.Abdellaoui sait de quoi il parle. Son entreprise vient d'achever la construction, pour le compte du groupe Cevital, de « la plus grande plateforme logistique du continent africain.» Le développement insuffisant des infrastructures logistiques dans notre pays est un point noir qui a été  souvent mentionné au cours des dernières années. Il a donné lieu, selon le PDG de APRC, à la définition par les autorités algériennes d'un projet classé  d'« intérêt  national »  qui vise la réalisation de pas moins de 24 millions de m2 dont près de 10 millions sont actuellement en cours de réalisation.

Sanofi  réalise 30% de ses investissements africains en Algérie

 Le dynamique PDG d'APRC n'a certainement eu aucun mal à convaincre Pierre Labbé, le directeur général de SANOFI  Algérie, qui dirige depuis plus de 10 ans, une entreprise elle-même installée dans notre pays depuis 1991 «une époque à laquelle les investisseurs avaient plutôt tendance à quitter l'Algérie.» Quelques minutes avant l'intervention de Karim Abdelllaoui, Pierre Labbé avait justement expliqué que  la stratégie de la filiale algérienne du  géant français du médicament, d'abord limitée à l'ambition de capter une partie du marché national, s'oriente aujourd'hui vers l'objectif de constituer en Algérie une « plateforme régionale.» SANOFI Algérie qui dispose déjà dans notre pays de deux usines, en plus de ses associations avec plusieurs partenaires publics et privés, commercialise  en Algérie « plus de 100 millions d'unités dont la moitié sont produites localement, ce qui est déjà très supérieur à la moyenne nationale qui est de seulement 30%», souligne Pierre Labbé. Mais c'est surtout l'investissement en cours de réalisation à Sidi Abdellah qui devrait faire bouger les lignes. Il va permettre la production à partir de 2017 de 100 millions d'unités supplémentaires dont une partie devrait être exportée. Une usine qui va porter, selon Pierre Labbé, les « investissements réalisés par Sanofi en Algérie à plus de 30% des engagements du groupe sur l'ensemble du continent africain.»

Hassan Haddouche

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Source : Algérie Focus
Date : October 28, 2015 at 12:12PM

Réseaux sociaux et “contenu subversif”/ Monsieur le ministre ne soyez pas “simpliste” et “complotiste”

Azeddine Mihoubi

Monsieur le ministre de la Culture, Azzedine Mihoubi. 

Nous vous adressons cette lettre ouverte afin de susciter un débat entre vous et nous et entre vous et les internautes. Vous venez de porter une grave accusation contre eux. Il est de notre devoir d'apporter notre témoignage et nous le faisons bien volontiers avec la déférence qui sied à votre rang et le respect qui vous est dû au titre de vos fonctions gouvernementales.

Vous avez prononcé récemment dans l'enceinte prestigieuse de l'université d'Oxford, à l'occasion de la conférence de la fondation koweitienne "Al Babtain", un discours dans lequel vous avez réservé votre colère à une nébuleuse communément dénommée « réseaux sociaux ». Permettez-nous de vous faire observer  d'emblée et sans vouloir être triviaux, que la  victime de votre courroux a décidément bon dos. Car, à lire votre appel à la communauté internationale à "réagir aux atteintes à la stabilité des pays et à la souveraineté des Etats" véhiculées par les réseaux sociaux, on en conclut que tous nos malheurs viendraient de ces réseaux sociaux. Permettez-nous, monsieur le ministre, d'objecter que votre déduction est à première vue un peu simpliste, mais surtout globalisante Elle nous fait croire que vous accréditez, vous aussi, la thèse  d'une internationale complotiste et subversive.

Fort bien ! Mais alors, qui sont-ils, ces réseaux sociaux ? Où trouveraient-ils cette énergie et ces moyens pour menacer « la stabilité des pays et la souveraineté des Etats » ?

Une expression de la démocratie 

Il est communément admis que les internautes qui animent les réseaux sociaux proviennent de milieux divers. Ils peuvent être sincères ou sous influence, lâches ou provocateurs, agitateurs ou suivistes, activistes ou réactionnaires ; bref ils sont à l'image du monde dans lequel ils vivent ; à savoir une société assez jeune dans l'ensemble, jalouse de sa liberté d'expression et en abusant souvent - on vous le concède - pour faire parfois dans l'outrance et la provocation, et se cachant derrière le confort de noms d'emprunt ou de la lâcheté de l'anonymat. Il n'empêche qu'ils sont, qu'on le veuille ou non, l'expression de la démocratie directe, même si celle-ci ressemble souvent à de la caricature et même s'ils sont eux-mêmes inclassables, difficiles à  identifier et sociologiquement indéfinissables.

Rassurez-vous, monsieur le ministre, nous n'aborderons pas avec vous la question culturelle en Algérie car, venant trop tard aux affaires, vous ne pouvez répondre du vide abyssal que vos prédécesseurs vous ont laissé ni du délabrement culturel qui donne des cauchemars à tous ceux qui connaissent la richesse de notre histoire et la diversité de nos talents.

En revanche nous avons choisi de nous situer dans le prisme algérien pour répondre à certaines des préoccupations que vous avez évoquées dans votre discours. Les réseaux sociaux algériens, aussi actifs soient-ils, n'ont, à notre connaissance, ni le niveau de mobilisation militante ni une idéologie aboutie pour se lancer dans une quelconque entreprise de subversion ou de déstabilisation de nos institutions. Le penser, c'est douter de la compétence de nos services et de leur capacité à assurer la protection et la défense de notre pays. Hormis les critiques récurrentes et souvent motivées de la mauvaise gouvernance, ou les commentaires parfois désobligeants consécutifs aux extravagances qu'ils constatent ou qu'on leur rapporte quotidiennement, le « ras-le bol » de ces jeunes exprime essentiellement la mal-vie, l'avenir bouché, l'absence de perspective et surtout le sentiment d'une immense injustice qu'ils subissent quotidiennement. Internet leur permet certes de voyager et de rêver sans bourse délier. Mais diable ! Ne leur faisons pas le reproche de souhaiter prendre leur part, aux côtés des jeunes des autres pays, à la marche du monde. Alors, bien évidemment, devant le vide qu'on leur propose, ils essaient avec la maladresse de la jeunesse, la faiblesse de leur éducation et leur absence de culture, de faire bonne figure et de prendre leur place dans le débat, à la mesure de leurs moyens.

Nous avons dit absence d'éducation et de culture et à ce propos, ils sont victimes, nous sommes responsables et vous êtes coupables.

Leur prêter des « ambitions stratégiques et une politique planifiée de déstabilisation des Etats et d'atteinte à leurs souverainetés », relève plus de la paranoïa que de conclusions scientifiquement prouvées. Le deuxième point fort de votre intervention concerne la mise en garde contre les "dangers" véhiculés par les contenus de réseaux sociaux qui visent à "radicaliser" et "entraîner" la jeunesse sur la voie de la "violence" et du "terrorisme" grâce au Web. Vos mots sont graves et terrifiants. En somme, vous déplorez le dévoiement d'une invention extraordinaire de l'intelligence humaine. Internet a toujours été considéré comme un instrument de libération de l'intelligence humaine et la clé pour accéder à un monde de connaissance et de progrès infini. Comme toutes les inventions humaines, il a ses défauts  de ses qualités. Ni Pierre et Marie Curie, ni Oppenheimer n'ont jamais voulu de bombe atomique. Et donc si les internautes utilisent le web comme une arme, pour « radicaliser la jeunesse et l'entraîner sur la voie de la violence et du terrorisme », c'est parce qu'ils disposent d'un outil de leur époque et qu'il présente l'avantage d'être accessible, bon marché et d'utilisation facile. A moins d'en interdire l'accès ou de mettre en place tout un attirail technique et un arsenal législatif, on voit mal comment se prémunir de manière sûre contre ce genre de dérives. La seule démarche pour éviter de pervertir Internet, c'est de créer les meilleures conditions possibles de la libre expression démocratique et du débat ouvert sans risque de fichages par la police ni de représailles.

La petite Croatie fait mieux que le Monde Arabe 

Troisième point enfin qui dénote un courage incontestable de votre part : celui de pointer  la "faiblesse" de la contribution arabe dans le contenu global d'Internet estimée à seulement 3% dont une "part importante", dites-vous, est composée de publications de nature "subversive" et de "discours radical". Vous déplorez que le déficit de la contribution arabe dans les échanges internationaux soit d'un niveau aussi lamentable. Etes-vous surpris, déçu, scandalisé ou effarouché ? Ou tout à la fois probablement, puisque vous savez que nous en sommes les uniques responsables. Ou alors seriez-vous tenu par vos obligations ministérielles qui vous obligent à une certaine réserve et qui vous empêchent de livrer le fond de votre pensée ? Vous nous permettrez dans ce cas de rappeler à nos compatriotes et aux Arabes en général, que la contribution de la langue arabe dans la diffusion de la pensée a complètement disparu depuis l'effondrement de Beyrouth, du Caire, de Damas, de Bagdad et accessoirement de la Tunisie. L'Académie arabe est en total état d'hibernation. On n'a plus inventé aucun néologisme et afin de fixer les idées rappelons-nous, à titre de comparaison, que la Croatie (4 millions et demi d'habitants a traduit en Croate trois fois plus d'ouvrages que le monde arabe, cent fois plus nombreux (400 millions d'habitants), toutes publications confondues. Les internautes arabes sont les premières victimes de ce désastre culturel et non l'inverse.

Notre propos n'étant ni d'enfoncer des portes ouvertes ni de hurler avec la meute, mais de formuler des critiques constructives et de traduire sans risque de les trahir, les aspirations de notre jeunesse, nous nous  permettons de proposer à votre sagacité et dans une totale franchise un ensemble d'observations et de suggestions. A l'actif de nos internautes, il faut leur reconnaître leur rôle de sentinelle, de vigile et d'alerte. Sans eux nous n'aurions pas été correctement informés des émeutes meurtrières du M'zab, des cas d'interrogatoires musclés, des malversations, de la dilapidation de l'argent public. Sans les internautes arabes il n'y aurait pas eu de changement radical en Tunisie, ni de Meydan Ettahrir, entre autres.

Faites confiance à votre jeunesse 

D'aucuns reprochent aux internautes algériens leur faible niveau d'éducation, leur manque de formation politique, leur absence du sens de l'analyse politique. Mais soyons sérieux un instant. Dans tous les pays du monde, la relève politique se prépare à l'université, dans les syndicats étudiants et ouvriers et dans les partis démocratiques qui jouent leurs rôles d'incubateurs. Sauf chez nous bien évidemment où nous sommes passés maîtres dans l'art de la momification des espèces et de la gériatrie révolutionnaire. Alors cherchez l'erreur, cherchez l'anomalie, désignez les responsables, mais de grâce, ne tirez pas sur des jeunes qui ne demandent qu'à apprendre et qu'à vivre, comme tous les jeunes du monde. Enfin sachez, monsieur le ministre, que notre pays a une jeunesse formidable qui a droit à l'accès au savoir et au progrès et qu'il faut la laisser construire son destin. Nous n'avons aucune raison de ne pas lui faire confiance. Et en attendant, soyez convaincu, monsieur le ministre, de la sincérité de nos propos et de notre foi inébranlable en notre génie propre et en notre avenir.

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Source : Algérie Focus
Date : October 28, 2015 at 11:19AM

Logement LPP/ Les souscripteurs devront s’acquitter d’une troisième tranche 

LPP

Mauvaise nouvelle pour les souscripteurs au programme LPP. Alors qu'une bonne partie d'entre eux peinent à rassembler le million de dinars nécessaire au paiement de la deuxième tranche, ils apprennent qu'ils devront s'acquitter d'une troisième tranche, dont le montant n'est toujours pas fixé. C'est ce qu'a laissé entendre le ministre de l'Habitat, Abdelmadjid Tebboune.

« Sachez que le l'ENPI a reçu une lettre officielle du CPA qui est le pourvoyeur de fonds, puisqu'il s'agit d'une opération bancaire et non d'une opération du Trésor. Dans cette lettre, la banque a conditionné le financement des logements LPP au paiement par les souscripteurs d'un apport initial estimé à 25% du prix de logement qui sera entre 8,5 à 9,5 millions de DA. En d'autres termes, les souscripteurs devaient payer 2,2 millions de dinars et non 1,5 million, comme c'est le cas aujourd'hui», a indiqué le ministre de l'Habitat et de l'Urbanisme dans un entretien accordé à notre confrère TSA.

Invité à s'expliquer d'avantage, le ministre précisera que la décision émane du CPA (Crédit populaire d'Algérie), la banque qui accompagne le projet. « Le CPA finance le logement LPP à hauteur de 80%. Pour ceux qui paieront leur logement cash, la question ne se posera pas. Pour ceux qui vont contracter un crédit CPA, ils doivent savoir qu'ils devront obligatoirement verser un apport personnel estimé à 20% du prix global du logement », ajoutera le ministre.

Le montant de la troisième tranche varie d'un site à un autre et d'une superficie à une autre. Cela peut aller de 200 000 à 500 000 dinars. Les souscripteurs incapables de rassembler le montant pour régler cela pourront le faire à la réception des logements, une opération qui devra se faire au courant de l'année 2016, selon Tebboune.

Essaïd Wakli

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Source : Algérie Focus
Date : October 28, 2015 at 11:07AM

Lutte contre les kidnappings/ Vers une nouvelle stratégie de la DGSN

kidnapping

Selon des sources proches de la DGSN, la police nationale serait en train de travailler sur la mise au point d'une stratégie efficace de lutte contre le phénomène des kidnappings d'enfants. Ils envisagent de déployer des policiers en tenue civile dans les quartiers et devant les écoles où le phénomène est de plus en plus fréquent.

Les rapts d'enfants se multiplient de façon effrayante ces derniers temps en Algérie. Les familles algériennes sont plongées dans la terreur à la vue de tous ces cas d'enlèvements où les enfants sont rarement retrouvés sains et saufs. Le dernier cas de disparition est celui du jeune garçon Amine Yarichène survenu, mercredi 21 octobre dernier à 07H45 alors qu'il rejoignait son école, à la sortie du domicile familial situé au quartier 11 décembre à Dély Ibrahim, à Alger.

Près d'une semaine après sa disparition, Amine Yarichène, 7 ans, n'a toujours pas donné signe de vie laissant sa famille complètement désemparée. Quel sera le sort réservé à Amine ? Selon les estimations des services de sécurité, rares sont les petits qui échappent à la barbarie des ravisseurs. Pas plus tard que le mois dernier, deux enfants ont été retrouvés morts, l'un à Mila, l'autre à El Eulma. Il s'agit du petit Anis Berdjem qui a été tué par ses kidnappeurs et jeté près des canalisations dans une forêt et d'Abderahim Grine, assassiné par son père.

Ces cas relancent le débat sur la nécessité de mettre en place une stratégie efficace pour contrer ce fléau dangereux. C'est d'ailleurs dans cet optique que les services de sécurité travaillent actuellement, selon le quotidien d'information arabophone El Bilad,  d'arrache-pied pour élaborer une nouvelle stratégie de lutte fondée sur le déploiement des éléments de l'ordre aux abords des écoles et dans les quartiers où ce phénomène est de plus en plus présent.

Nourhane S.

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Source : Algérie Focus
Date : October 28, 2015 at 10:49AM